La liberté de la presse a été bafouée, ce dimanche, sous les intimidations du maire Bilal Diatta. Alors que des journalistes effectuaient un travail légitime de reportage sur une opération de déguerpissement, l’édile de Keur Massar Sud leur a intenté un véritable bras de fer, allant jusqu’à repousser violemment leurs caméras.
Les vidéos, largement partagées en ligne, parlent d’elles-mêmes : on y voit un élu, normalement garant de l’ordre public, semer le désordre. Un geste autoritaire qui a immédiatement enflammé la toile et suscité la colère de l’ensemble de la profession.
Face à ce passage à l’acte inacceptable, la réaction des corps de presse a été immédiate et unanime. Les organisations médiatiques du pays ont fustigé dans des communiqués cinglants le comportement du maire Diatta et de ses agents, exigeant le respect dû aux journalistes dans l’exercice de leur mission d’intérêt public.
Les autorités sont interpellées à cet effet pour que lumière soit faite et les responsabilités situées. Le SYNPICS n’exclut pas d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces actes, qui ont été formellement identités.