Les premières dames du Sénégal se succèdent mais ne se ressemblent pas. Colette Senghor, Élisabeth Diouf, Viviane Wade, Marième Faye Sall et Marie Khone Faye telles sont, jusqu’ici, celles qui ont occupé le palais de la République. Chacune, selon sa sensibilité particulière et son implication psychologique, a rendu d’énormes services à ses compatriotes toutes conditions confondues. Nous gardons en elles de fabuleux souvenirs en raison des services multiformes qu’elles ont rendus à leurs compatriotes d’ici et d’ailleurs s’illustrant de la sorte comme des égéries aux côtés de leurs époux.
Marié Khone Faye, depuis son accession à cette prestigieuse station, n’a pas échappé à cette règle en sillonnant quelques régions avec des denrées de première nécessité destinées aux populations les plus démunies. Sa simplicité proverbiale, sa générosité discrète et son comportement chevaleresque, constituent quelques traits de sa riche personnalité. Ni impétueuse, ni grandiloquente, elle chemine avec cette touche légère qui met en relief son humanisme de bon aloi et sa serviabilité conquérante.
Titulaire d’un baccalauréat série s2 et deux master obtenus à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, elle n’en paraît pas tant son humilité et sa modestie sont mises en avant dans tout ce qu’elle entreprend. Ce sont là des indices probants d’une bonne éducation de base dont elle se prévaut. Issue des entrailles de la prestigieuse ethnie sérère, elle dévoile sa parfaite exemplarité comportementale dans sa société d’appartenance faite de courtoisie et de retenue. Ceci est le constat fait par tous les sénégalais et vivement que cela demeure pour toujours.
Le Sénégal tel qu’il est aujourd’hui, se positionne comme un havre de paix où la solidarité et les pratiques de bonne convenance, doivent s’exercer dans toutes leurs dimensions. Dans le cadre que voilà, la première dame Marie Khone Faye, telle qu’elle s’est déjà révélée au peuple sénégalais, sera aux premières lignes pour la concrétisation de cet humanisme de bon aloi.
Doyen Majib Sène