Ce mardi 17 décembre 2024, a eu lieu le Premier forum de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleve Sénégal (L’OMVS) ,présidé par Cheikh Tidiane DIEYE Ministre de l’hydraulique et de l’Assainissement, avec la présence du haut commissaire de lOMVS Mouhamed Abdel Vetah, du partenaire financier M. Mouhameden Mekhteyer ainsi que tous les pays membres.
Ce forum avait pour thème » Ensemble pour un bassin résilient face aux changements climatiques ».
Cheikh Tidiane Dieye Ministre de l’hydraulique et de l’Assainissement qui présidait le forum dès l’entame de ses propos à souligné que » il se réjouissait de ce forum qui présente un moment important d’information et d’échange d’idées. Il constitue un événement marquant qui vient à son heure qui porte le thème «Ensemble pour un bassin résilient face au changement climatique» ».
« Comme vous le savez, le changement climatique,que certains appellent dérèglement climatique,occupe durant ces dernières décennies l’actualité dans le monde. Aujourd’hui, le constat est sans appel, car ce phénomène est devenu une réalité qui enregistre de multiples perturbations souvent même extrêmes. Les récents épisodes dans le bassin du fleuve Sénégal, marqués par de fortes crues rarement observées, en sont une parfaite illustration. Et si rien n’est fait dès maintenant, les conséquences seront de plus en plus dramatiques, pour ne pas dire irréversibles pour notre environnement et par conséquent pour nos économies.C’est certainement ce que l’OMVS a compris, en décidant d’organiser ce forum afin de susciter la réflexion sur des solutions durables pour un avenir résilient du bassin et des États riverains du fleuve » à t’il dit le ministre de l’hydraulique et de l’Assainissement.
« Compte tenu de la diversité des acteurs ici présents ainsi que de l’expertise mobilisée, je ne doute point que des propositions concrètes sortiront de ce forum afin de nous permettre d’être mieux outillés et mieux organisés face aux situations extrêmes liés aux effets du changement climatique.
«l’Appel à projets» lancé parallèlement par l’OMVS et s’estimé aux scientifiques, aux jeunes et aux femmes porteurs de projets, ainsi qu’aux startups permettra d’obtenir une palette de solutions beaucoup plus large » indique le ministre de l’hydraulique.
Le ministre termine ses propos que « Ces rendez-vous avec les acteurs, des secteurs public et privé ainsi que nos partenaires de la société civile offrent non seulement des opportunités particulières de dialogue d’information et sensibilisation sur les enjeux problématiques du bassin mais constituent également un moment d’une grande attention aux besoins et attentes des Etats ainsi qu’au préoccupations des populations du bassin pour leur prise en compte dans les projets et programmes de développements. C’est seulement avec cette approche que nous pourrons, à la fois, avec des programmes inclusifs et obtenir l’adhésion nécessaire de tous les acteurs pour relever les grands défis qui interpellent notre organisation et gérer avec sagesse la ressource en eau » .
Selon Mouhamed Abdel Fatah, Haut commissaire de L’OMVS « l’ histoire de notre organisation L’OMVS, est un histoire innovation et collective. En 1972 notre zone fait face à une sécheresse sans sans précédant, nos États ont fait une choix visionnaire de souligner ensemble de créer L’OMVS. Cette décision audacieuse à cause un fondement d’une coopération exemplaire reconnue à travers le monde, couronne plusieurs reprises ».
Pour clore ses propos, le commissaire de lOMVS dit que » aujourd’hui, le fleuve Sénégal est ressource vitale pour nos pays ,générer d’énergie et soutenir nos économies mais ce fleuve est fragile vulnérable face aux changements climatiques, les sécheresses ,les inondations et dégradations de sol etc…face à ce défis, nous allons agir ensemble, devrons. Investir dans les solutions locales durables et inclusives ,porter par nos acteurs de territoires en particulier les jeunes et les femmes. Les jeunes et les femmes sont les piliers dans le développement durable, de porteur de solution innovante et bâtisseur de l’avenir ».
