Au Sénégal, il y a des familles dont les noms sont intimement liés au sport. La famille de Samou Lopy en fait partie pour avoir écrit des pages glorieuses de l’évolution du sport non seulement au Sénégal, mais aussi dans l’ex Afrique occidentale française. Samou Lopy , cet homme merveilleux aux élans féconds, fait partie de ceux qui ont porté sur les fonts baptismaux la riche histoire de la Jeanne d’arc de Dakar dont il fut un des dirigeants émérites. Il est le père de Marie Hélène Lopes, la vaillante basketteuse dont le charisme s’est déployé sous les yeux comme étendard au vent dans les rangs de l’équipe nationale du Sénégal.
Plusieurs fois championne d’Afrique, son nom est écrit en lettres d’or sur les tablettes de l’histoire de cette discipline en Afrique. Quant à Gabriel Lopes frère cadet de Marie Hélène Lopes ,il est en passe de devenir l’un des meilleurs analystes du basket ball tant son incandescence intellectuelle et son amour sans bornes pour cette discipline sportive , se passent de commentaires.
Quand on l’écoute décrypter un match de basket, on est sidéré par l’amplitude des mots qu’il utilise, par leur justesse mais surtout par leur humanisme. Il prend appui sur des statistiques florissantes qui débouchent sur des conclusions difficilement réfutables. Il prouve, ainsi, que le sport ne se résume pas seulement à la pratique mais aussi et surtout, à une très bonne approche analytique dont il ne peut se départir. Dans les grandes entreprises sportives, cette dimension n’est pas occultée car elle permet de réduire les marges d’erreurs et de contribuer à l’atteinte des meilleurs résultats. La fédération de basket gagnerait beaucoup en collaborant avec de tels spécialistes dont les points de vue, dans le cadre que voilà, sont porteurs vraisemblablement d’espoirs.
L’Afrique, pour progresser davantage dans le sport toutes disciplines confondues, doit s’orienter dans cette voie génératrice de résultats probants. Nos ressources humaines de qualité doivent être exploitées à fond pour hâter notre marche légitime et résolue vers les terres promises de l’émergence.
Doyen Majib Sène