Dakarmidi – Très contesté ces derniers temps au sein de la lutte, le président du CNG, Alioune Sarr a fini son mandat depuis le 31 octobre dernier. Le collectif des lutteurs veulent qu’il cède la place au niveau du CNG. Dans un entretien avec Iradio, il revient sur certains points et répond à ses détracteurs.
« Je ne pense pas qu’il y ait des problèmes dans la gestion de la lutte. J’avais appris d’un de mes maîtres que souvent ceux qui en parlent le plus, c’est ceux qui en savent le moins. Ceux qui parlent de mauvaise gestion, ne se sont jamais approchés de la gestion de la lutte. En principe, ils n’ont jamais vu mêmes les dossiers. Donc, sur quel critère cela est avancé. Il est facile avec la presse moderne de se cacher derrière un petit écran et de dire ce que l’on veut. Mais la réalité du terrain est autre. C’est vrai partout où il y a beaucoup d’argent, il y a beaucoup de bruits mais comme le disait il y a quelques années un ministre des Sports, ’il y a beaucoup de bruits dans la lutte mais il y a très peu de problèmes’. L’œuvre humaine est dynamique. La vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain ».
Il avance: « Mais on peut se tromper, nous ne sommes que des êtres humains. J’irai plus loin, le meilleur des meilleurs, le Prophète a été contesté et continue à être contesté. Donc, un simple être humain ne peut pas dire, j’ai raison. Il a sa vérité qui n’est pas La vérité. Ceux qui contestent, peut-être ils ont des arguments mais j’aurai bien aimé que cela des arguments intellectuels mais pas de la violence verbale, je dirai même de la calomnie et de la médisance. On a le droit de poser ses problèmes parce que nous sommes dans un pays de démocratie, on a le droit de dire ce que l’on veut mais il faut que cela soit bien cadré par rapport à la mission et à ce que les autorités attendent de nous. »
La redaction