Acteurs publics, collectivités territoriales, coopératives, secteur privé et société civile se sont réunis, ce jeudi 18 décembre 2025, autour d’une table ronde pour contribuer à une meilleure compréhension des enjeux liés aux politiques publiques du logement et de formuler des recommandations visant à renforcer leur efficacité et leur impact pour lutter contre les fragilités et inégalités sociales au Sénégal.
•Ce besoin s’est fait sentir suite aux nombreux problèmes qui gangrènent le secteur du logement tels que: les retards importants notés dans la mise en œuvre des programmes publics, qui laissent planer un doute sur leur faisabilité et leur impact réel;
•L’ absence de régulation efficace du marché de l’immobilier ouvrant la voie à des pratiques abusives de certains promoteurs privés, qui profitent de la forte demande pour spéculer, surfacturer ou livrer des projets inachevés.
• Les expulsions forcées et litiges fonciers récurrents aggravant la précarité de nombreuses familles, et accentuent ainsi les inégalités sociales et territoriales;
• la faiblesse des mécanismes de Protection et de recours pour les victimes traduisant une responsabilité publique encore insuffisamment assumé face aux dérives du secteur.
C’est dans ce contexte marqué par une urbanisation rapide, une pression foncière croissante et une demande sociale pressante, que le besoin d’émettre des reflexion collectives s’est fait ressentir.
Autour d’une table ronde des recommandations on étaient proposées afin faciler accès au logement pour tous:
Pour: le représentant des Consommateurs du Sénégal il est primordial de régulariser la vente des matériaux de construction tels que: le ciment, le fer, le sable et le béton qui sont de matières tirés de notre sous-sol, Rendre les conditions de prêt plus souples pour les ménages à revenus faibles ou irréguliers.
Le représentant des promoteurs immobilier lui, a abordé dans le sens de l’acquisition des terrains qui coûtent cher.
« L’Etat doit nous aider nous promoteurs immobilier dans la facilitation de l’acquisition des terrains en nous le vendant moins cher. De ce fait on pourra construire plus de maisons et vendre moins cher, ce qui permettra aux plus diminues de pouvoir bénéficier d’un habitat, combiner des politiques massives de construction de logements sociaux abordables (comme le plan 100 000 logements), assouplir le financement pour les ménages modestes, favoriser l’industrie locale pour réduire les coûts, et mettre en place des programmes inclusifs (comme les villes nouvelles) pour éviter l’étalement urbain et les bidonvilles, tout en intégrant des solutions participatives et durables.
Cependant M. Mounirou Ndiaye ministre conseiller coordinateur du bureau d’évaluation des politiques et programmes publics lors de son intervention final a assuré l’assemblée de faire arriver a bon port tous ce qui a été dit comme problème et recommandations afin de trouver des solutions ensemble et permettre à tous d’avoir un logement digne.
M. Élimane Kane, directeur exécutif LEGS-Africa, quand a lui s’est adressé aux acquéreurs de terrains qui le plus souvent cèdent un terrain à plus acheteurs à la fois. Il a aussi interpellé l’Etat qui souvent se lève un bon jour cible une zone, récupère tout sans indemniser.
Tant de problèmes et de recommandations concernant le logement on été soulever durant ce table ronde organisé par Legs-Africa et le bureau d’évaluation des politiques et programmes publics, dans le cadre de la plateforme DIISO.
