La semaine de l’Etat Civil se prépare à grand pas dans tout l’étendue du territoire nationale sénégalais, en prélude de cet événement la direction de l’agence de l’acte d’état civil a fait face à la presse, ce mercredi 5 novembre 2025 dans un hotel de la place pour part de l’avancement des travaux pour le 17 et les grands projets qu’il compte y exposer à la connaissance des populations.
A la conférence de presse était present M. Tounkara, président du conseil de surveillance, le directeur général de l’agence nationale de l’état civil, du personnel des centres d’états civils du pays et des journalistes.
La 3ème édition de cette semaine d’état civil, prévue du 17 au 30 novembre a pour thème: Etat Civil digitalisé, fiable, sécurisé, et accessible à tous les Sénégalais.
» Cette semaine sera un moment fort de sensibilisation, de formation et d’essence autour des enjeux et défis de la modernisation du système d’état civil sur l’ensemble des territoires nationaux.L’état civil constitue pour un des paliers essentiels de la citoyenneté et de la reconnaissance juridique pour chaque individu. Chaque acte d’état civil, que ce soit naissance, mariage ou décès, marque un moment clé de la vie et conditionne l’accès aux droits fondamentaux qui sont l’éducation, la santé, la protection sociale, la participation citoyenne, mais aussi les services publics. Donc garantir à chaque Sénégalais la possibilité d’être un registre reconnu et protégé par l’état, c’est assurer l’égalité de tout devant la loi et renforcer la cohésion sociale », Dit le directeur général de l’agence nationale de l’état civil, M. Matar Ndao
Digitalisé le seul mot d’ordre selon lui »Nous vivons dans une ère où la digitalisation n’est plus une option, mais une nécessité stratégique. Elle s’impose comme un levier majeur pour la modernisation de l’administration publique, la transparence, la fiabilité et la sécurité des services. L’état du Sénégal, sous l’égide de son Excellence, M. le président de la République, M. Bassirou Diomaye Faye a inscrit cette dynamique dans l’Agenda national de transformation Sénégal 2050, qui ambitionne à bâtir un service public performant, équitable et sans preuves sur les sous-points.Le thème de cette édition de l’Assemblée nationale de l’état civil traduit parfaitement une vision qui est une digitalisation inclusive, sécurisée, permanent pour chaque Sénégalais où qu’il vit, d’où la facilité et de toute confiance des documents d’état civil. Sous la titulle du ministère de l’Urbanisme, de collectivité territoriale et de l’aménagement des territoires, l’ANEC a entrepris des centres et structures pour moderniser et sécuriser le système national de l’état civil. A ce jour, 20 millions d’actes ont été numérisés, indexés et intégrés dans la base nationale de l’état civil.L’application LGP conduit sur local est désormais déployée dans plus de 400 centres d’état civil à travers le pays. Une plateforme dédiée aux usagers a été conçue pour faciliter les demandes d’accès à distance et améliorer la qualité du service rendu aux citoyens. Ces progrès marquent une étape décisive vers un état civil digitalisé, fiable et interconnecté.Cependant, les défis demeurent. Parmi eux, on peut citer la purification des logiciels du clandestin, des gestions de l’état civil qui constitue une monnaie sérieuse pour la fiabilité et la sécurité des données de nos citoyens. Ces applications souvent déployées et développées sans contrôle ni agrément exposent nos collectivités à des risques considérables, tels que la perte de données, l’absence de traçabilité, hébergement hors du pays, malgré la sensibilité et aussi la protection des données de nos citoyens.Donc, j’énonce un appel solennel au maire du Sénégal qu’il est impératif de mettre fin à l’utilisation de ces logiciels non autorisés du clandestin et de rejoindre le réseau de centres d’état civil connectés avec l’application NECAL qui est en outre reconnue et validée par le gouvernement du Sénégal ».
Tout ceci dans le but de protéger et de répondre à une exigence technique, mais c’est une question de souveraineté nationale et de confiance citoyenne surtout. La digitalisation de l’état civil doit être un facteur d’unité, d’équité et d’inclusion.Elle vise à rapprocher les services des citoyens, à lever les barrières d’accès et à garantir une égalité de traitement sur tout le territoire. Mais au-delà de la technologie, notre réussite d’épreuve doit rester simple et supprimée, qui est la déclaration systématique de faits d’état civil, messages, mariages comme décès. Donc, déclarer pour nous, c’est une exigence.C’est aussi protéger, mais c’est aussi participer à la construction d’un Sénégal moderne et juste. C’est pourquoi, à l’occasion de cette semaine, nous procéderons à l’inauguration de nouveaux centres d’état civil dans les communes de Koncani, de Velingara, de Nyassia et de Mbamba, symbole de notre volonté de rapprocher encore davantage le service des citoyens », conclut le DG de l’agence nationale de l’état civil.
