Le personnel de l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) a tenu, ce mardi 11 novembre 2025, une conférence de presse à travers sa délégation du personnel pour informer de la mise en œuvre de son troisième plan d’action, en raison de la non-application de l’accord d’entreprise.
Cette rencontre avec la presse, dirigée par M. Arouna Diop, délégué du personnel et porte-parole du jour, s’est tenue en présence de M. Issa Sow, également délégué du personnel, ainsi que de plusieurs représentants et travailleurs de l’institution.
Le personnel a officiellement notifié un préavis de grève totale prévue pour les 12, 13 et 14 novembre 2025, tout en réaffirmant sa disponibilité au dialogue pour trouver une issue favorable aux revendications exprimées.
Prenant la parole, M. Arouna Diop est revenu sur les motivations de ce mouvement social : « Nous sommes en assemblée générale aujourd’hui, dans le cadre de notre troisième plan d’action. Il y a quelques semaines, nous avions entamé un débrayage, une présence négative, avant d’engager des discussions avec les autorités. Nous avions alors convenu d’aller vers la finalisation d’un accord d’établissement au niveau de la conception », a-t-il expliqué.
Cependant, selon lui, depuis le 18 septembre, les travailleurs attendent toujours la validation de cet accord d’établissement. « Nous demandons aux autorités de l’IPRES de mettre tous les travailleurs sur un même pied d’égalité. À partir de demain et jusqu’à vendredi, nous observerons une grève de 72 heures durant laquelle personne ne sera au travail. Nous informons l’opinion nationale et les autorités politiques que nous sommes disposés à poursuivre la grève tant que nos revendications ne seront pas satisfaites, notamment l’application totale de l’accord d’établissement à l’ensemble du personnel », a-t-il ajouté.
Les responsables syndicaux ont précisé que toutes les activités de l’IPRES seront suspendues sur l’ensemble du territoire national durant cette période. « Nous sommes arrivés à un point où nous ne pouvons plus rester dans la même posture. La seule alternative qui nous reste est d’aller en grève », a déploré le secrétaire général de l’IPRES.
Le personnel espère que les autorités réagiront avant le déclenchement du mouvement prévu ce mercredi, afin d’éviter une paralysie complète des services de l’institution.
