Le Sénégal a célébré ce jeudi la Journée internationale de la Femme Africaine (JIFA), une commémoration d’envergure présidée par Mme Maimouna Dièye, ministre de la Femme et des Solidarités. Placée sous le thème « Le New Deal Technologique 2050 au service du leadership féminin », cette édition a mobilisé un large éventail d’acteurs : responsables de projets, chefs de services, société civile, chefs coutumiers, panélistes et membres de la diaspora.
Mme le Ministre, dans son discours d’ouverture empreint d’émotion et de détermination, a salué la contribution inestimable des femmes africaines à la construction du continent :« Cette journée célèbre l’engagement historique des femmes africaines et leur rôle dans la construction de sociétés de paix, desolidarité et de développement durable ».
Elle a également rappelé que la JIFA, instaurée en 1974 à Dakar, n’est pas qu’un symbole, mais un appel permanent à l’action, à la reconnaissance des droits et du potentiel des femmes et des filles africaines.
Le choix du thème 2025 reflète l’actualité stratégique du pays. Le New Deal Technologique, lancé par le président de la République en février 2025, est présenté comme un outil de transformation structurelle de l’économie, des institutions et de la société. Mme Dièye a souligné que ce plan ambitieux fait du numérique un levier d’émancipation pour les femmes, favorisant leur accès à la formation, à l’emploi, à la santé, à l’entrepreneuriat et au leadership.
« Le numérique est aujourd’hui un vecteur puissant de liberté, d’autonomie économique et de renforcement du leadership féminin », a-t-elle affirmé.
L’édition 2025 a été organisée conjointement avec l’Alliance des femmes pour l’équité et le développement au Sénégal, dirigée par Fatou Blondin Diop, saluée avec chaleur par la ministre. Cette collaboration témoigne d’une volonté commune de bâtir une Afrique solidaire, connectée et inclusive, portée par un leadership féminin affirmé.
Mme le ministre a enfin rappelé que l’accès à l’Internet est reconnu depuis 2016 par les Nations Unies comme un droit fondamental. Elle a souligné l’importance d’en faire un outil de réduction des inégalités sociales, en mettant le numérique au service d’une éducation équitable, d’un développement inclusif et d’une justice économique portée par les femmes.
La célébration de cette Journée internationale de la Femme Africaine a donc été bien plus qu’un hommage : un manifeste pour l’autonomisation technologique des femmes, leur juste place dans la société, et la co-construction d’un avenir panafricain fondé sur l’égalité, l’innoation et la solidarité.