Les élections présidentielles bissau-Guinéenes, du 23 novembre 2025 n’ont pas encore fini de faire couler d’encre avec le retard de la programmation des résultats. Depuis la supposée coup d’état du président sortant les résultats des élections sont misent en attente causant le soulèvement de la société civile SSenegalo-Guineen. Face à la presse, ce mardi 9 décembre 2025, M. Alioune Tine et ses compagnons ont annoncé l’urgence de la programmation des résultats.
Signé par:
Afrikajom center: Alioune Tine
Frente Popular: Armando Lona
Africtivistes: Cheikh Fall
Sen-Caddhu: Senghane Senghor; Ces derniers jugent qu’: » Il est temps d’agir concrètement pour permettre aux populations Bissau Guinéennes de connaitre le nom du vainqueur de l’élection présidentielle du 23 novembre 2025. C’est la seule solution pour imposer le respect de la volonté générale exprimée dans les urnes par le peuple Bissau guinéen. C’est la voie royale pour la restauration de l’ordre constitutionnel et de la souveraineté du peuple ».
« la société civile sénégalaise et Bissau guinéenne: Invitons solennellement le Président Julius Maada Bio Président en exercice de la CEDEAO et l’ensemble des chefs d’Etat à user de leur autorité, en exerçant une dissuasion forte auprès des putschistes militaires pour la restauration dans les meilleurs délais de l’ordre constitutionnel. Votre fermeté face à la tentative de coup d’état militaire au Bénin a été un succès salué par tous les citoyens de la communauté. La même fermeté doit prévaloir pour que les résultats de l’élection présidentielle soient proclamés et que le Président élu par les Bissau guinéens soit connu et installé. La loi Bissau guinéenne est claire et aucun obstacle juridique et institutionnel ne s’oppose à ce que les résultats soient proclamés.
S’il est vrai que des copies des procès-verbaux, ont été détruites à la CNE, d’autres copies conformes sont détenues par d’autres institutions comme la Commission Régionale Electorale et la Gouvernance qui disposent des mêmes copies que la CNE et sur lesquels on peut légalement s’appuyer pour proclamer les résultats », appelle la société civile par la voix de M. Tine aux autorités de la CEDEAO ainsi qu’à l’ensemble des chefs d’états africain.
A celà, les organisations de la société civile sénégalaise et Bissau guinéenne condamnent toutes les voies inconstitutionnelles de prise du pouvoir d’Etat et condamnons fermement tous les coups d’Etat militaires. Le coup d’Etat militaire perpétré en Guinée Bissau pour empêcher la proclamation des résultats de la Présidentielle est un crime contre la démocratie et contre la souveraineté du Peuple. Il est inacceptable et ne doit pas prospérer.
Et demandent, à la CEDEAO de prendre des mesures immédiates pour que:
•Les résultats officiels de l’élection présidentielle soient proclamés conformément à la loi électorale:
•Le président élu soit installé, sans délai, dans ses nouvelles fonctions;
•Les militaires retournent dans leurs casernes et se soumettent à l’autorité du nouveau Président de la République.
Avant de conclurent par une note d’exigence pour la libération des prisonniers dites politiques dont: Domingos Simens Preira, Roberto Mbesba, Octavio Lopes, Marciano Indi.
