Face, à la presse ce Vendredi 9mai 2025, l’Alliance pour la République( APR), a perpétré sa traditionnel point de presse qu’elle tienne à chaque fois que l’actualité sénégalaise là demande.
A l’entame de ses propos, M. Seydou Gueye porte parole du jour sur la situation que vivent les entreprises et les employés qui perdent de plus en plus leurs emplois.
Revenant au but de leur rencontre, M. Gueye a fait savoir que » Le jeudi 8 mai 2025, par une cabale orchestrée depuis l’Assemblée nationale, la majorité parlementaire mécanique a adopté la résolution de mise en accusation de cinq ministres du régime sortant: (Messieurs Mansour Faye, Ismaila Madior Fall, Moustapha DIOP, Mesdames Ndeye Saly Diop et Alssatou Sophie Gladima) avec une volonté assumée de les humilier, de les jeter en pâture et de prononcer la sentence de leur culpabilité définitive avant l’étape Judiciaire de la Haute Cour de Justice.
L’Alliance Pour la République, exprime sa solidarité agissante, aux anciens ministres mis en cause ainsi qu’à tous les détenus politiques (l’honorable Député Farba Ngom, le ministre Lat DIOP, Abdoulaye Ndiaye, Abdou Nguer, Assane Diouf) dénonce et condamne avec la dernière énergie, cette chronique annoncée d’un procès éminemment politique. Avec la même force, I’APR refuse que ces serviteurs de l’État soient érigés en trophées de guerre, par un pouvoir qui n’a rien d’autre à offrir au grand peuple du Sénégal.
L’Alliance Pour la République, fait confiance à la justice et l’appelle à faire preuve davantage d’objectivité, de neutralité, d’impartialité, afin que le Sénégal reste, cet État de droit reconnu de par le monde, et que nos compatriotes maintiennent leur confiance en la justice de leur pays, parce qu’elle aura été indépendante, et aura rendu sa décision hors toute considération subjective et politicienne. A cet égard, nous saluons les décisions de la Cour suprême rendue le 28 mars 2025 relative à la violation des droits du ministre Mansour Faye, celle du Conseil Constitutionnel du 23 avril 2025 sur la prétendue Loi interprétative et celle rendue par de la Cour de Justice de la CEDEAO ce jour, 9 mai 2025 condamnant l’État du Sénégal à payer 5 millions de francs au détenu politique Lat DIOP. »
Ce qui constitue une pilule amère à avaler par les Aperistes qui rejettent toute discussion avec le nouveau régime.
» Le 07 Avril 2025, faisant suite à son Adresse à la Nation du 03 Avril, à la veille de la célébration du 65e Anniversaire de notre accession à la souveraineté internationale, le Président de la République est revenu, plus amplement, sur l’organisation d’un « Dialogue « .
Par les soins du Ministre de l’Intérieur et au travers d’un mode singulier d’Invitation (les Coalitions invitées, en lieu et place des Partis légalement constitués) et de formulation laconique du contenu, le Président de la République a retenu la date du 28 Mai, pour l’ouverture dudit » Dialogue ».
La Ligne politique Générale de notre Parti, brillamment tracée par le Président Macky Sall, intègre un fait constant dans la trajectoire politique du Sénégal : le dialogue qui, sans l’ombre d’un doute a fait avancer notre démocratie
Il a réussi à faire du DIALOGUE, un levier de régulation politique, sociale et nationale. II a inscrit, désormais, le DIALOGUE, dans l’agenda du pourvoir d’État. Aussi, depuis qu’il l’a choisie en 2016, la date du 28 Mai est retenue comme celle du DIALOGUE au Sénégal.
Ainsi, parce qu’elle saisit le sens et la portée du DIALOGUE et, surtout, que c’est son Leader qui en est l’inspirateur historique, l’Alliance Pour la République, dans son principe d’énoncé, comme dans sa réalité d’être, est partisane absolue du DIALOGUE, inclusif, ouvert, libre et qui prend en compte les préoccupations de l’heure (la crise économique, le pouvoir d’achat, l’emploi, la place du Sénégal sur l’échiquier international, le monde rural,)
MAIS L’APR NE PEUT PAS ET NE PARTICIPERA PAS À CE DIALOGUE
Car, quand
le pouvoir, par le biais d’un Ministre de la République traite le Chef de notre Parti, qui a dirigé notre pays pendant 12 années de » Chef de Gang »,
– le Président de la République, pour la première fois au Sénégal, attaque publiquement son prédécesseur qui lui a transmis démocratiquement et paisiblement le pouvoir,
– le pouvoir, à travers le Premier Ministre, les Ministres, les Directeurs Généraux et ses officines, notamment sa Presse, fait de la délation, de la diffusion de fausses nouvelles contre le Président sortant et sa famille, le quotidien de ses discours,
– le pouvoir cible, harcèle, menace et EMPRISONNE des Ministres, Directeurs Généraux et autres Hommes d’Affaires, uniquement dans le but de décapiter notre Parti et d’ensevelir tous les grands Responsables du Régime sortant,
quand les Droits de l’Opposition sont piétinés, niés au point de les priver de positions dûes, comme c’est le cas à l’Assemblée Nationale, avec la Coalition Takku Wallu Sénégal, lors du vote de son Bureau,
– des Chroniqueurs, Activistes et Consultants, supposés proches du régime sortant, sont traqués, malmenés, vilipendés et emprisonnės,
– les Libertés démocratiques, les plus élémentaires, notamment d’opinion, sont bâillonnées,
– les droits citoyens les plus ordinaires, sont bafoués, comme en attestent les interdictions de sorties du territoire, sans aucune base légale,
– l’une des pratiques favorites du pouvoir, demeure la dévaluation outrageante de l’Opposition considérée comme un ramassis de déchets, de » résidus »,
– des piliers majeurs et indispensables à tout régime démocratique et à tout État de Droit, que sont la Presse libre, indépendante, privée et les Magistrats, sont systématiquement agressés et dévalués,
dans les Sociétés Nationales et les Agences publiques, les licenciements massifs et abusifs sont politiquement << colorés >>>
les accusations les plus farfelues les unes que les autres, et les Falsifications grotesques, constituent le socle du discours d’État et sont d’une rare violence,
parler, critiquer et s’opposer, sont des délits, Comment serait-il possible alors de << Dialoguer >>?
Ne serait-ce pas là une indigne capitulation, une inacceptable caution des forfaitures passées, présentes et futures du pouvoir ?
Nous sommes des Partisans du Dialogue, non d’une rencontre de validation des impostures du pouvoir.
Une telle position politique, faudrait-il le rappeler, ne nous éloignera jamais du reste de l’opposition qui pourrait, en toute souveraineté, participer au Dialogue. Car, c’est dans le respect des positions autonomes, que se fortifie la pluralité politique qui se nourrit des différences fécondes. Celles qui ne brisent pas l’unité, mais plutôt, la fortifient.
C’est cela la Démocratie. C’est ce que sont les Principes et les Valeurs, tant de l’État de Droit, que de la République !
En décidant de ne pas participer au Dialogue proposé par le Pouvoir, l’Alliance Pour la République n’en rappelle pas moins, doublement son attachement à toute recherche de pacification de l’espace politique et à la paix civile. En même temps qu’elle réaffirme son positionnement dans l’opposition et travaille à l’avènement d’un Sénégal de paix, stable et mobilisé pour le progrès économique et social de son peuple » Narre M. Seydou Gueye qui a parlé au nom de tous les cadres de l’Alliance pour la République APR.