Dakarmidi – Le lien entre drogues et inspiration créatrice n’est plus à faire. Dans la musique, la peinture, de Jim Morrisson à Bob Marley, ils sont nombreux à puiser l’inspiration sous paradis artificiel. Cette fois, c’est The Weeknd qui a fait preuve d’honnêteté en assumant sa consommation lors de l’écriture de son excellent dernier album « Starboy ».
Le petit prince canadien du hip-hop, Abel Tesfaye de son vrai nom, vient de se confier sur ses habitudes dans un (rare) entretien chez nos confrères de « The Guadian ». Il raconte avoir grandi sans figure paternelle, chouchouté par une maman ultra-protectrice mais qui n’arrive pas à l’éloigner des drogues. Adolescent, au delà de la weed, il consomme déjà de la drogue dure avec son meilleur ami. Et de lister : kétamine, cocaïne, MDMA, champignons…
« Je vais être complètement honnête, confie-t-il sans détour. Pour mes deux derniers albums, j’ai dû replonger. J’ai utilisé la drogue comme une béquille, un soutien. Même sur ce nouvel album [«Starboy», ndlr], tu te retrouves avec le syndrome de la page blanche. Et parfois tu te sens comme… tu ne peux pas le faire sobre. C’est comme une évasion, parfois. Vous voyez ce qui se passe dans le monde réel et… parfois, vous vous réfugiez dans votre propre monde, dans lequel vous créez ce qu’il s’y passe.»
Mais attention, il insiste sur la modération et le fait qu’il ne consomme que lorsqu’il n’a que de la musique à faire et assure que le reste du temps, il n’est pas sous emprise. Et il va avoir besoin de garder toutes ses forces. The Weeknd va commencer une tournée mondiale. Après avoir vendu près de 3,6 millions d’exemplaires de son précédent album « Beauty behind the madness », The Weeknd s’arrêtera à l’AccorHotels Arena, le 28 février.