Dakarmidi – Le développement d’un pays repose sur un système éducatif performant. Mandela disait à juste titre que l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde. L’école est la plus grande entreprise de notre nation. Elle emploie plus de 90 000 agents et reçoit plus de 3 millions d’apprenants. Elle consomme à elle seule presque 40% de notre budget national et c’est dans ses murs que nous formons tous les citoyens qui aspirent à gouverner le pays et qui sont censés construire notre développement.
Les problèmes entre les autorités et les enseignants persistent et nous devons y remédier avec une volonté politique forte pour sortir l’école sénégalaise de cette situation de crise permanente.
Une jeunesse mal formée est un réel risque de basculement dans le chaos et dans les incertitudes. Toute la société est donc responsable de cet état de fait et l’Etat en premier lieu. Ainsi la motivation et la capacitation permanente des enseignants est gage d’une école performante qui doit former aux métiers de demain.
Les causes des défaillances de notre système éducatif sont nombreuses. Notre école publique est malade de ses enseignants chasseurs de primes dans le privé car très mal payés, un programme d’enseignement archaïque, le désengagement progressif de l’Etat et d’autres phénomènes encore expliquent en partie le problème.
Nous devons donc repenser notre système éducatif et construire un environnement de dialogue sincère entre les différents acteurs pour espérer construire une école de la réussite, viable et de qualité, au service de notre développement.
Notre responsabilité commune est engagée pour sauver l’école sénégalaise qui vit dans une situation de crise chronique.
Babacar BA
Président Alternatives Citoyennes