Dakarmidi – Avec la énième élimination de notre équipe nationale de basket-ball masculin en demi-finale de la coupe d’Afrique devant la Côte d’Ivoire, on peut dire que la guigne est toujours à nos trousses.
Ce n’est pas seulement le basket qui en souffre mais également le football, le beats soccer et les autres disciplines. Pourtant il ya quelques lustres, le basket ball Sénégalais faisait sensation en Afrique aussi bien chez les garçons que chez les filles. C’était l’époque des Bonaventure Carvalho, Alioune Diop Lune et tant d’autres techniciens chevronnés qui avaient à leur disposition un éventail de joueurs techniquement doués capables de réaliser les gestes techniques invraisemblables.
Autrefois, on jouait partout au basket avec les Ablaye Seye, Larry Diouf, Wagane Diouf avec son célèbre tournoi dénommé coupe Madame Elisabeth Diouf. On appréciait beaucoup le festival du jeune basketteur qui a révélé des joueurs talentueux à l’image de Mathieu Faye, Aimé Toupane, chez les filles les sœurs Pouye, Diawara, Kankou et tant d’autres qui raflaient tous les trophées mis en compétition sur le continent. Si aujourd’hui, notre basket semble ne faire plus le poids, peut on imputer cela à un défaut de formation, difficile de répondre à cette question. Mais ce qui est constant, c’est la guigne qui nous suit comme notre ombre.
Ce drame est pratiquement vécu par toutes nos disciplines sportives et jusqu’ici, nous n’avons pas réussi à conjurer ce mauvais sort. Cela relève de la responsabilité collective de tous les acteurs sportifs du pays et si l’on y prend garde, les conséquences peuvent être incalculables dans le futur.
Majib Sène