Que c’est doux de pouvoir gérer un pays avec ordonnance ! Hier, en conseil des ministres, le chef de l’État a fait examiner et adopter la loi de finances rectificative (Lfr), la première de l’année.
Selon L’As, elle devrait permettre au gouvernement de revoir ses prétentions, de redéfinir ses ambitions et d’homologuer les recettes obtenues avec le Fonds Covid-19 de 1 000 milliards pour faire face, bref de redéfinir les agrégats macroéconomiques.
La nouveauté, cette année, c’est que la Lfr ne fera pas un crochet à l’Assemblée pour être épluchée. Il suffit d’une ordonnance, et le tour est joué. La loi d’habilitation votée par l’Assemblée, à l’aube de la crise sanitaire de la Covid-19, est passée par là.