AU REVOIR CHER FILS ABDOU AZIZ DIA, NOUS NOUS RETROUVERONS DANS L’AU-DELÀ

Mardi 19 août 2025, un coup dur pour moi. J’ai d û quitter mon bureau pour me rendre de toute urgence au SAMU Municipal de SIPRES. Quelques minutes s’étaient écoulées entre le premier appel et le second de sa tante. Le premier me disait parlait de malaise. Le second était terrible car c’était fini.

Mon fils Abdou Aziz DIA, né le 25 janvier 2002, étudiant en Master 1 Droit des Affaires à ISM (Institut Supérieur de Management) venait juste de quitter définitivement ce monde. Je l’ai retrouvé mais je ne pouvais rien y changer. Hélas il n’y avait plus rien à faire !

Le médecin rédigeait son rapport. Je l’ai enterré le mercredi 20 août 2025 au cimetière musulman de Yoff. Une partie de moi-même, un ami, un fils respectueux, intelligent, ouvert, très pieux, beaucoup de qualités… DIEU, Le Tout-Puissant me l’avait donné. DIEU me l’a repris. La souffrance est grande mais pour l’atténuer il me fallait, et il me faut, une foi énorme.

Paix à son âme et que Le Paradis soit sa demeure éternelle aux côtés du Prophète Mouhamed (PSL), de son homonyme El Hadj Aziz SY Dabakh Malick. Les éloges, sur sa courte mais riche vie en bonnes actions, ont ravi plus d’un.

Digne fils Abdou Aziz, je prierai toujours pour toi puisque tu ne m’as laissé aucune chance de te précéder dans l’au-delà. Ta maman, tes frères, sœurs, beaux-frères, oncles, tantes, parents proches, amis, camarades d’école du primaire, secondaire, universitaire, voisins ont été profondément touchés. L’iman de la mosquée et toutes les personnes du quartier ont reconnu que tu étais souvent le premier et le dernier à quitter le lieu de culte où j’ai tenu à te ramener pour une dernière prière.

D’ailleurs ce mardi 19 août 2025, fidèle à tes habitudes tu y avais accompli ta prière de l’aube et la wazifa avant faire ton sport plus tard. Ceux qui étaient dans ce lieu de culte te voyaient vivant pour la dernière fois.

Ta politesse, ta Générosité, ta disponibilité, ta foi en Allah (SWT) si immense et visible ont marqué de Scat Urbam près de l’Hôpital américain. Les jeunes ont reconnu tes valeurs. Ils les ont louées. Tous les témoignages concordaient. Ils ont tous parlé de toi avec admiration, avec fierté. Quel plaisir de les entendre malgré la douleur fortement ressentie mais maîtrisée pour ne pas faire effondrer membres de la famille, amis, camarades et voisins !

Merci infiniment de m’avoir honoré ainsi que toute la famille tant dans ta vie que dans la mort. Je n’aurai plus tes répliques sur certains sujets ni tes questions montrant ton avidité de savoir, cette soif si intense de comprendre pour maîtriser les choses de la vie. Tu as été, comme je le souhaitais, mais tu sais que j’ai toujours pris en considération tes pensées, tes prises de position et tes choix.

Au-revoir, fils, tu me manques déjà. Certes, je ne te vois pas physiquement mais tu demeures dans mon cœur vieillissant et mon esprit. Tu es le bienvenu, oui, viens me voir quand tu veux. Tu pourras me parler, aussi quand tu en auras envie, car je t’attendrai. Même étant loin, où que tu puisses te trouver, je sentirai ta présence. Oui, devant ton corps inerte sur le lit d’hôpital, en posant ma main sur ton front alors que je formulais des prières tirées du plus profond de mon être de père, j’ai créé, tissé un lien indéfectible entre nous. Ce lien est plus fort que le cordon ombilical qui te reliait à ta mère si touchée par la douleur, ton absence, le vide après toi…Tes frères, sœurs, beaux-frères, oncles, tantes, camarades, amis et voisins, tous solidaires dans la douleur, unis davantage par ta générosité, ton exemplarité, ton envie de rapprocher se joindront à moi pour prier mais, en retour, il ne faudra pas nous oublier dans tes prières…

A bientôt, fils!

Amadou DIA
Consultant en Opérations Portuaires,
Transports & Logistique.