Dakarmidi- L’hôtel King Fahd de Dakar a abrité hier Vendredi 20 Décembre un atelier de validation de la réforme du Système national de Planification (SNP) avec le Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, à travers la Direction Générale de la Planification et des Politiques économiques (DGPPE) en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
Les travaux, qui se sont déroulés aussi bien au niveau central qu’au niveau des territoires avec l’ensemble des parties prenantes, ont abouti à un pré-rapport et à un projet de loi portant sur la réforme du SNP.
L’objectif général de l’atelier s’articulait sur trois points : présenter le projet de loi, recueillir les observations et suggestions et de valider le projet de loi.
Une ocasion pour Mme Amata Diabaté, Représentant Résident du PNUD de rappeler dans son discours des recommandations pour un meilleur accompagnement :
« L’opérationnalisation de ce nouveau Système et des instruments réadaptés qu’ils propose, aura un impact certain sur notre façon de travailler et demande donc, un engagement particulier pour le succès et l’effectivité de la mission qui nous attend.
Permettez-moi, très rapidement, de partager avec vous, quelques recommandations clés qui me paraissent essentielles pour opérationnaliser avec succès ce nouveau SNP :
Premièrement : Pour assurer une opérationnalisation effective des différents processus et instruments et une forte adhésion de l’ensemble des acteurs impliqués, avec une attention particulière aux collectivités territoriales, une stratégie de vulgarisation et de renforcement de capacités est à élaborer, en concertation avec tous les acteurs ici présents, et à mettre en œuvre. Il est, en effet, essentiel, de faire connaitre et maîtriser ce qui a réellement changé, entre l’ancien et le nouveau Système et de promouvoir l’appropriation.
Deuxièmement : L’opérationnalisation doit reposer sur une approche participative. Elle doit être considérée comme un processus de dialogue et impliquer tous les acteurs qui vont être impactés. Elle doit également permettre à l’ensemble des parties prenantes d’apporter leur contribution pour l’internalisation des nouveaux processus et instruments. Cela exigera également, de mobiliser les acteurs politiques – ceux ayant une influence – directe ou indirecte – sur les orientations et priorités programmatiques. Il est donc indispensable que soit ouvert un débat et un dialogue sur ce nouveau système, en y associer toutes les instances de la Société Civile dans ses diverses composantes.
Troisièmement : Comme je l’ai dit, ici, à l’atelier de lancement des travaux de refonte du Système, ceci offre une opportunité certaine pour rattraper les lacunes constatées, dans la prise en charge des objectifs de développement durable, dans la planification stratégique, dans les politiques sectorielles et territoriales et dans les documents de programmation et de suivi des dépenses. »