‘’Je suis le premier à alerter sur cette loi, déclare-t-il. On a un Etat de droit après un Etat de police. En cas d’État d’urgence on prive en quelque sorte la liberté des individus alors ça ne doit pas être contrôlé par une institution. Il n’y a aucune circonstance ni argument pour donner tous les pouvoirs au président. Cela discrédite encore l’Assemblée nationale ».
Le fondateur de Think Tank Africajom center considère que le président ne devrait pas seulement consulter l’Assemblée nationale mais aussi les membres de la société civile. ‘’Cette loi me fait peur parce que ça bafoue les droit des individus’’, argue Alioune Tine
Pour rappel, les députés se sont réunis en session plénière le lundi 11 janvier et ont adopté le controversé projet. Avec ce vote, la représentation nationale donne ainsi pleins pouvoirs à l’Exécutif de proclamer l’état d’urgence et de le proroger pour un délai d’un mois ou encore de prendre des mesures de restriction des libertés en dehors de la proclamation de l’état d’urgence sans passer par elle, en cas de besoin.