Réuni, à Dakar depuis le 9 au 12 septembre 2025, des écologiques de différents pays africains ont fait face à la presse, ce vendredi, à la fin de leurs travaux de discussions et de concertations pour faire part des résultats issues de ces travaux de quatre jours dont les sujets ont porté sur les thématiques de l’eau, du climat, des énergies fossiles, des écosystèmes marins, et de la justice environnementale ont été revisser, débattu par la Coalition des Gardiens de l’eau » WATERKEEPER ALLIANCE « .
Ayant pour mission de surveiller les eaux dans leurs ensembles, Waterkeeper Alliance a cette fois-ci misée sur les communautés, sur comment les invités dans la lutte afin de préserver les eaux des lacs, de la mer et des marigot pour une consommation saine, une pêche durable et un climat vivable.
Selon son représentant au Sénégal, M. Mbacké Seck. ceci comprend 300 programmes répartis dans 48 pays pour une surveillance de plusieurs millions de M2 de bassins versant, où s’écoulent des cours d’eau, des lacs, des océans et mers.
L’objectif d’après lui, c’est de renforcer les communautés pour que elles meme fassent le nécessaire pour avoir des eaux potables disponibles, des eaux dans lesquelles on peut pêcher, se baigner car à cause des changements climatiques et des comportements individuels beaucoup de villes n’ont plus accès à l’eau potable.
Les participants ont insisté sur l’urgence de garantir un accès universel à une eau potable de qualité, tout en appelant à des politiques concertées pour une gestion durable des cours d’eau et des lacs. La question de la pêche durable a également occupé une place centrale, les experts mettant en garde contre la surexploitation des ressources halieutiques et la pollution qui menacent la survie des communautés dépendantes de ces milieux.
La Waterkeeper Alliance a plaidé pour une mobilisation plus forte des États africains, des organisations de la société civile et des partenaires internationaux afin de renforcer la protection des écosystèmes aquatiques et marins, de réduire la dépendance aux énergies fossiles, et de promouvoir des alternatives respectueuses de l’environnement.
Selon les organisateurs, cette rencontre de Dakar marque une étape importante dans la construction d’un réseau panafricain de défenseurs de l’eau et de l’environnement, déterminés à faire entendre la voix des communautés locales et à agir pour la justice climatique.
