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GROGNE DANS LE SECTEUR DE LA BOULANGERIE: Ça sent le torchon brûlé entre les boulangers et les autorités étatiques sénégalais 

Fatou Mbar FayeBy Fatou Mbar Faye1 août 2025Aucun commentaire3 Mins Read
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L’Intersyndicale de la Fédération des Boulangers du Sénégal a tenu ce jeudi 31 juillet 2025, conférence de presse décisive pour alerter l’opinion publique et les autorités sur la crise profonde qui secoue le secteur de la boulangerie. Portée par Joseph Dia, porte-parole du jour, cette sortie sonne comme un appel solennel au sursaut national, face à une filière jugée en danger de mort.

 

Les boulangers dénoncent une crise multiforme, nourrie par un cadre réglementaire fragilisé, une fiscalité incohérente et des coûts de production intenables, dans un contexte d’inaction gouvernementale. Le décret 2277 du 31 décembre 2019, censé encadrer le secteur, reste largement inappliqué.

 

Dysfonctionnements majeurs dans la régulation du secteur . Parmi les griefs soulevés :

 

● Prolifération anarchique des boulangeries, souvent illégales.

 

● Blocage administratif des autorisations d’exploitation depuis 2020.

 

● Inactivité des comités de suivi régionaux.

 

● Concurrence déloyale du secteur informel.

 

● Tracasseries administratives et contrôles jugés abusifs.

 

● Dérives dans la distribution du pain hors des circuits agréés.

 

Les boulangers alertent sur une hausse vertigineuse des prix des intrants, notamment de la levure (de 20 000 F à 31 000 F en cinq ans), conjuguée à l’explosion des coûts de l’électricité, du carburant, et au vieillissement des équipements. Le tout dans un environnement fiscal perçu comme incohérent et pénalisant pour un produit de première nécessité.

 

La baisse du prix du pain de 175 F à 150 F en juin 2024, bien qu’applaudie par les consommateurs, a été un véritable coup dur pour les professionnels, déjà fragilisés. Les boulangers réclament une révision urgente de la structure des prix, accompagnée par un cabinet indépendant, pour une tarification juste et durable.

 

L’Intersyndicale exhorte le Président de la République à intervenir en garant du respect des textes et de la cohésion sociale. Parmi leurs principales revendications :

 

Application stricte du décret 2277.

 

■ Conseil interministériel dédié à la boulangerie.

 

■ Allègement fiscal sur les équipements.

 

■ Subvention des technologies économes en énergie.

 

■ Digitalisation complète des procédures d’autorisation.

 

■ Création d’un répertoire national des boulangeries.

 

Dans une déclaration empreinte de gravité, l’Intersyndicale rappelle que la boulangerie est un pilier de la stabilité sociale, génératrice d’emplois et garante de la souveraineté alimentaire. Elle avertit : sans actions concrètes, des centaines de boulangeries pourraient fermer, plongeant des milliers de familles dans la précarité.

 

“Quand il n’y a pas de pain, la parole perd son goût”, rappelle un proverbe sénégalais cité par les boulangers.

 

Le cahier de doléances en résumé :

 

● Fermeture des boulangeries illégales.

 

● Digitalisation des procédures administratives.

 

● Réunions mensuelles des comités régionaux.

 

● Révision du prix du pain.

 

● Suppression de la TVA sur les intrants.

 

● Subvention des équipements modernes.

 

● Création d’un cadre de concertation permanent.

 

● Suspension des taxes jugées abusives.

 

L’Intersyndicale se dit ouverte au dialogue, mais exige des actes immédiats. “L’heure n’est plus aux discours, mais aux décisions”, conclut Joseph Dia. Le sort d’un secteur stratégique – et d’un symbole fort du quotidien sénégalais – est désormais entre les mains de l’État.

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Fatou Mbar Faye

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