Le comité de pilotage du programme d’appui aux initiatives de solidarité pour le développement( PAISD), a conclut ses travaux de mise en œuvre du phase 3, ce jeudi 11 décembre 2025, dans un hôtel de la place au la présidence de Mme Awa Gueye Thioune, secrétaire générale à la présidence, M. Arona Touré, PAISD, Mme Alexandra Diaby AFD, M. Ibrahima Cissé DC et M. Faly Keita de UE.
Selon Mme Awa Gueye Thioune, secrétaire générale à la présidence, ce cérémonie de clôture des travaux du comité de pilotage n’est pas simple formalité administrative, c’est la célébration d’un partenariat exemplaire et la reconnaissance du rôle essentiel de notre Diaspora dans l’édification national. Le PAISD, depuis ses débuts en 2005 est devenu la référence du co-developpement d’une véritable exception sénégalaise saluée au delà de nos frontières. Le rôle central de humain clé de voûte de tout succès dans l’action publique est bien traduit dans les mécanismes de mise en œuvre du programme et explique sans doute sa longévité et son impact sur les couches les plus résilientes des populations du pays. Cette vision est aujourd’hui érigée en stratégie dans l’agenda de transformation Sénégal 2050.
En effet, dans l’axe 2 intitulé capital humain et équité sociale il a été retenue comme objectif sociale PAISD, » Mobiliser la diaspora autour de l’Agenda de transformation 2050″. Cet priorité traduit une forte volonté du gouvernement de faire de la diaspora sénégalaise un levier puissant de son effort de développement. La phase 3 a marquée un tournant grâce à l’engagement majeur de l’Union européenne et de l’agence française de développement qui grâce à eux un budget de 13,35M d’euros avec une participation de 2M d’euros de l’Etat du Sénégal attestant l’intérêt accordée à ce programme. Au delà de ces finances publiques, le cœur de ce programme reside dans la contribution directe et significative de la diaspora elle même. Le rapport financier, le contre parti en projet, l’investissement personnel sont la preuve irréfutable de la solidarité agissante et de leur volonté de construire la avenir du Sénégal. La diaspora a participée pour environ 1M d’euros. Ce modèle de Co-developpement d’où les bénéficiers sont aussi des co-investisseurs est un gage de pérennité. La phase 3 a concrétisée son ambition, son impact directe et visible avec le financement de dizaines de projets sociaux les régions d’origine pour améliorer les accès aux services de bases, tout en accompagnant un grand nombre d’entrepreneurs pour générer de la richesse dans le secteur productif. C’est actions ont été renforcé par des experts hautement qualifiés à travers le programme Sen-expertise garantissant un transfert de savoir essentiel pour le développement »,.
« Soixante-cinq projets de développement ont été financés dans le cadre de la troisième phase du Programme d’appui aux initiatives de solidarité pour le développement (PAISD), un dispositif bénéficiant de l’appui financier de l’État du Sénégal, de l’Union européenne et de l’Agence française de développement (AFD), a-t-on appris jeudi de ses responsables.
Ces interventions ont bénéficié directement à plus de 335 000 personnes et permis d’enregistrer des progrès significatifs dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’accès à l’eau et de l’aménagement territorial ».
» Elles ont également permis l’accompagnement technique de 316 porteurs de projets entrepreneuriaux, de reconnecter les compétences sénégalaises de haut niveau avec les besoins des institutions et des territoires, à travers des activités d’expertise et de volontariat, a expliqué Alexandra Diaby, fonctionnaire au bureau sénégalais de l’Agence française de développement (AFD).
S’exprimant lors d’une rencontre du comité de pilotage de clôture du PAISD, elle a souligné que les projets financés ont apporté des « améliorations tangibles » en matière d’éducation, de santé, d’accès à l’eau et de structuration territoriale.Cette dynamique confirme le fait que « la diaspora fait partie intégrante de la politique de développement du Sénégal », poursuit Mme Alexandra Diaby, représentant du AFD
D’après Mme Diaby, les contributions de la diaspora vont notamment dans le sens de « réduire les inégalités territoriales », de « professionnaliser les initiatives communautaires » et d’enrichir la gouvernance locale.
« Un investissement stratégique de la diaspora peut transformer durablement les territoires, stimuler l’économie locale et surtout renforcer ce lien vital entre les Sénégalais établis à l’étranger et leurs régions d’origine », a relevé le représentant de l’Union européenne Faly Kéita.
De son point de vue, la mobilité peut constituer « une force stabilisatrice, si elle est bien organisée et soutenue ».
Awa Guèye Thioune, conseillère technique du Premier ministre en charge des questions de décentralisation, s’est réjouie du fait que le PAISD a réussi « à transformer la solidarité en investissement durable sur l’ensemble du territoire ». »N’eût été le PAISD, certaines contrées de notre pays n’auraient jamais eu de raccordements à l’eau, de dispensaires, d’écoles, d’infrastructures de première nécessité », a indiqué le directeur des Sénégalais de l’extérieur, Abdoul Karim Cissé.
Les réussites enregistrées dans la mise en oeuvre du projet dans les phases précédentes ont permis de reconduire une quatrième phase, a-t-il signalé.
