L’annonce du président de la République, son excellence M. Bassirou Diomaye Faye sur la mise en place d’un Conseil National Pour La Mémoire Et Le Patrimoine Historique du Sénégal est en cours de réalisation. Ce lundi 15 décembre 2025, le ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme a organisé, un atelier national de partage et d’orientation consacré au processus de création du( CNMPHS).
Tenu en présence du ministre de la culture, de l’artisanat et du tourisme, du secrétaire d’état à la Culture, aux industries créatives au patrimoine historique, M. Bacary Sarr, des Acteurs des mémoires historique, professeurs d’universités, bibliothécaires, archivistes ect, ce futur Conseil aura pour mission de coordonner, protéger et valoriser la mémoire collective et le mémoire historique du Sénégal.
Le processus de mise en place de ce CNMPHS, en 1er ligne de mur faut, il est question de:
• Définir les orientations stratégiques et les missions du Conseil;
•Proposer sa structure, son fonctionnement et son cadre juridique;
•Consolider le projet de décret officialisant sa création;
Tout ceci à travers des sessions plénières, des travaux de groupe et des points de presse afin partager largement les enjeux et les avancées de cette initiative nationale majeure.
Pour M.Amadou Ba, ministre de la culture, de l’artisanat et du tourisme, ce futur Conseil a pour objectif de camper le débat car les enjeux sont énormes.
» Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. Et il est impensable de parler de souveraineté lors ce que son histoire a été écrite par d’autres, imposé dans le curriculas avec une version qui n’est issus ni de nos habitudes, ni de nos coutumes. Il se trouve que aujourd’hui, cette jeunesse là, livrée aux réseaux sociaux sans un ancrage de ce qui a fait le Sénégal, son histoire n’aura pas les armes pour utiliser ses médias sociaux en bons échéant ».
D’après le ministre de la culture, ce qui ce passe est important dans la mesure où une vague de révisionnisme de l’histoire de l’Afrique avec de la falsification, la colonisation dont on nous force à voir les bienfaits est en cours d’être revue. la colonisation fut d’abord un système économique et à bien regarder on trouvera que les ressorts de l’esclavage qui ont précédée la colonisation sont les mêmes qui on cours dans les systèmes économiques internationals.
Cependant pour avoir cette lecture et pouvoir développer un secteur privé fort faut savoir ce que nous sommes, savoir notre passé, l’avoir dans notre peau, avoir une connexion parfaite et spirituelle avec notre passé et ceci par la préservation des sites historiques qui les ont abrité.
C’est pour celà que ce Conseil tire son importance d’où la présence d’imminents intellectuels du Sénégal, de la sous région et qui doit aller même jusqu’au afros descendants », Conclut le Ministre Amadou Ba.
Ceci est un vœux collectif, gouvernemental, et ancien. On le tient aujourd’hui sous l’instruction du président de la république M. Bassirou Diomaye Faye nous dit le Secrétaire d’État à la Culture, aux industries créatives, au patrimoine historique M. Bacary Sarr.
» C’est l’institution du chef de l’État qui entre justement dans le cadre de la mise en place de toute la politique mémorielle de l’État du Sénégal » dixit
» Le chef de l’État avait donné institution pour qu’on puisse mettre en place cette institution. Alors cette institution justement a une importance capitale, capitale dans le sens où l’État du Sénégal est engagé dans une démarche de souveraineté, de valorisation, et de préservation de la mémoire et de la gestion du patrimoine. C’est ce grand projet national de souveraineté que nous sommes en train d’engager et cet atelier entre dans ce sens.
●Alors cette première étape concerne justement un échange avec un certain nombre d’acteurs, un certain nombre de spécialistes, ce sont des historiens, ce sont des spécialistes de la mémoire, ce sont également des chercheurs, c’est également l’ensemble d’un certain nombre de participants au niveau national qui détiennent justement un savoir et qui peuvent aider à donner des orientations mais également à faire en sorte que nous puissions arriver à un texte. Un texte qui certainement prendrait en compte toutes les sensibilités au niveau inclusif, au niveau national mais également faire en sorte que l’ensemble des sensibilités du Sénégal, des savoirs, des experts, des savoir-faire puissent participer justement à la construction de cette institution.
Nous sommes donc ce matin à une première étape de mise en configuration de ce que devrait être ce conseil national de la mémoire. L’issue des travaux déterminera justement avec les orientations, les recommandations ce que ça devrait être ».
Ce processus marque une étape importante dans la construction d’une politique nationale de la mémoire au service de la Souveraineté, de la transmission de l’éducation et du rayonnement culturel du Sénégal.
