À la suite de la présentation du Plan de redressement économique, l’ancien ministre Pape Malick Ndour a exprimé de vives critiques, jugeant que les mesures annoncées risquent d’aggraver les difficultés des ménages et des entreprises.
Selon lui, la suppression ciblée des subventions, la fin des exonérations fiscales dans certains secteurs clés et l’augmentation de la pression fiscale pourraient peser lourdement sur le pouvoir d’achat et décourager les investissements, particulièrement dans les PME et le secteur informel.
L’ancien ministre de la Jeunesse a rappelé que sous l’ancien président Macky Sall, des efforts avaient été déployés pour protéger les ménages et accompagner progressivement les jeunes entrepreneurs face aux exigences du FMI. Aujourd’hui, il dénonce une “soumission sans filtre” du gouvernement actuel aux directives de l’institution financière internationale, ce qui, selon lui, pourrait entraîner une flambée des prix de l’électricité, du carburant et du gaz.
Le responsable du parti APR alerte également sur l’arrêt massif des chantiers dans le BTP, un climat fiscal de plus en plus contraignant et des discours qu’il juge hostiles envers les investisseurs, autant de facteurs qui alimentent, selon lui, une morosité économique préoccupante.
“On attendait un cap, on a eu un choc. On espérait un souffle, on reçoit un coup de massue. Ce n’est pas une relance, mais une récession punitive qui se profile”, a-t-il conclu, exprimant ainsi son scepticisme face à l’efficacité du nouveau plan économique.