Le leader de la République des Valeurs, ne signera pas la charte de non-violence proposée par le cadre unitaire de l’islam au Sénégal et la plateforme Jammi RewmiI. Invité de l’émission Grand Jury de la Rfm, ce dimanche, Thierno Alassane s’en est pris à ces organisations de la société civile.
“Je ne la signerai pas (charte de non-violence) . Il faut qu’on arrête de faire en sorte que d’être entre la chèvre et le chou chaque fois que la situation est difficile dans ce pays. Il faut faire un examen sérieux de la situation du pays , situer la responsabilité des uns et des autres. J’entends pas ces gens quand des bureaux de distribution de cartes d’électeurs sont faits dans des conditions abjectes . J’entends pas ces gens , condamner ces choses là ,quand le mandataire de Yewwi Askan Wi , Djibril Ngom qui devrait se retrouver devant un Palais de justice et c’est au Palais de la république traité comme un héros. C’est une violence extrême , les gens ont fait des efforts pendant des mois pour rassembler leurs listes, a laissé entendre Thierno Alassane.
Il ajoute : “Il est facile après de vouloir mettre ensemble les victimes et les bourreaux et de leur dire qu’ils se taisent Le bourreau lui , il est à l’aise dans cette affaire. Mais quid de nous les victimes dont on sabote sans arrêt tout ce qu’on es en train de faire pour qu’il ait une démocratie saine et sérieuse dans ce pays. La démocratie ne construit pas sur la complaisance. On veut bien qu’il ait des discussions sérieuses. Qu’est ce qui est à la cause de la violence? Qu’est ce qui fait que nous on est révolté par des gens prennent des millions et des milliards et achètent des électeurs devant nous et qu’on n’y puisse rien.”
“Dans ces conditions là , attention , le droit à la résistance est inscrite non seulement dans toutes les constitutions humaines mais dans toutes les religions. La résistance ne veut pas dire violence. L’injustice porte en elle -même l’orage. On est dans un pays ou l’injustice est érigée en norme”, a conclu le leader de la République des Valeurs.
