Ces derniers jours, les réseaux sociaux s’embrasent autour d’un drame lié à une chirurgie esthétique effectuée à l’étranger. Mais au-delà du fait divers, une question plus profonde s’impose à nous : pourquoi de plus en plus de jeunes femmes ressentent-elles le besoin de transformer leur corps à tout prix, quitte à risquer leur vie ?
Ce phénomène n’est pas simplement médical ou esthétique. Il est psychologique.
Le désamour de son propre corps, les complexes ancrés depuis l’enfance, la pression sociale et numérique, les standards irréalistes de beauté imposés par les réseaux, tout cela façonne une image de soi souvent négative, altérée, douloureuse.
La chirurgie devient alors une réponse à une souffrance silencieuse : « Je ne suis pas assez », « Je ne plais pas », « Je dois ressembler à… »
Mais la quête de la perfection a un prix. Et ce prix n’est pas seulement financier : il peut être psychique, physique, voire vital.
Nous ne jugeons pas les femmes qui y ont recours. Mais nous devons parler, prévenir, comprendre, et surtout accompagner.
Il est essentiel de renforcer l’estime de soi chez nos filles, nos sœurs, nos patientes.
Il est temps de revaloriser la diversité des corps et de dénoncer les diktats d’un modèle unique de beauté.
Il est urgent d’écouter la souffrance psychologique qui se cache parfois derrière un simple “désir de changement”.
La beauté ne se mesure pas en centimètres ou en likes. Elle se cultive dans l’acceptation, la confiance et le respect de soi.
À toutes les femmes qui doutent, qui se comparent, qui pensent ne pas être “assez” :
Vous êtes déjà complètes. C’est la société qui est incomplète dans son regard.
Continuons d’en parler, de sensibiliser, de protéger.
Il y avait une émission à la 2STV « elles sont toutes belles » c’était la preuve que toutes les femmes sont des reines : Ismaila Lô. Malgré que naturellement est encore mieux « certaines plus reines que les reines »: Ismaila Lô
Dr BABACAR FALL