L’histoire récente du Sénégal est marquée par un contraste saisissant : d’un côté, la lumière nouvelle incarnée par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier Ministre Ousmane Sonko ; de l’autre, les ténèbres d’un régime déchu, celui de Macky Sall, symbole de la soumission, du népotisme et de la dilapidation de nos ressources.
À l’ONU, le Président Diomaye a livré un discours magistral, digne et visionnaire. Si un président américain ou français l’avait prononcé, il figurerait déjà dans les archives universelles. Mais parce qu’il émane d’un jeune président africain, certains cherchent à le minimiser, en agitant comme diversion la sortie opportuniste d’un livre signé par l’ancien chef de l’État.
Nous devons refuser cette manipulation. Nous devons refuser l’amnésie.
Un discours qui incarne la souveraineté
À New York, le Président Diomaye a rappelé que le Sénégal et l’Afrique ne sont pas des terres condamnées à la dépendance. Il a affirmé que nos richesses doivent servir nos peuples, et que notre dignité ne se négocie pas. Ce discours est une rupture avec des décennies de vassalisation. C’est une déclaration de souveraineté effective.
Et il trouve un relais puissant dans la posture de son Premier Ministre, Ousmane Sonko, qui n’a pas fait de Paris sa première destination, contrairement à ses prédécesseurs. Ses déplacements sont dictés par l’intérêt exclusif du Sénégal. Décomplexé, souverainiste, il incarne une jeunesse qui ne veut plus tendre la main, mais serrer celle des autres en égal.
Pourquoi Macky Sall fut vomi par le peuple
Rappelons-nous pourquoi le peuple sénégalais s’est levé pour dire assez :
• La dilapidation des ressources naturelles, avec les deals opaques autour du pétrole, du gaz et du fer. Comment oublier Aliou Sall, frère de l’ancien président, impliqué avec Franck Timis dans des scandales qui ont entaché l’image du pays ?
• Les scandales financiers à répétition : Arcelor Mittal, Bictogo et d’autres dossiers qui témoignent d’une gouvernance soumise aux intérêts étrangers.
• L’arrogance d’un clan qui a transformé l’État en affaire familiale : Marième Faye Sall et sa fondation disparue avec la présidence, le beau-frère Mansour Faye multipliant les privilèges, les cousins et oncles omniprésents dans les marchés publics.
• Les morts et mutilations d’opposants et de manifestants, victimes d’une répression brutale qui a ensanglanté le pays.
Macky Sall n’était rien d’autre qu’un valet des anciennes puissances coloniales. Sa présidence restera associée à la soumission diplomatique et à la prédation économique.
Témoignage d’une répression ciblée
Je ne parle pas ici seulement en observateur, mais aussi en victime directe de ce système. Parce que j’ai cru au projet de Diomaye Président, parce que j’ai pris part aux caravanes de la coalition, j’ai subi dans ma chair et dans mes biens la violence aveugle de ce régime.
Sur un convoi de treize véhicules, le pouvoir trouvait toujours le moyen de cibler le mien. À plusieurs reprises, mon véhicule fut attaqué, jusqu’à être incendié. L’épave est encore visible devant la gendarmerie de Koussanar : preuve irréfutable de cette méchanceté d’État.
Voilà ce qu’était le régime de Macky Sall : un système qui persécutait ceux qui incarnaient l’alternative.
Unité nationale : condition de la victoire souverainiste
Aujourd’hui, l’heure est à l’unité nationale. Notre histoire a trop longtemps été écrite ailleurs, et souvent mal écrite. Nous devons la réécrire nous-mêmes, avec nos propres mots, nos propres valeurs, notre propre dignité.
Mais ne soyons pas naïfs : croire que la France abandonnera sans résistance une chasse gardée entretenue pendant soixante ans serait une illusion. Les pressions, les sabotages et les manipulations viendront. À l’intérieur aussi, certains regretteront l’ancien régime, parce que leurs poches s’y remplissaient mieux qu’aujourd’hui, à l’heure de la rigueur et de la transparence. Ceux-là doivent comprendre que la République n’est pas un guichet personnel, mais un bien commun.
Le décrassage des mentalités fait partie de ce processus. Il faudra du temps, de la pédagogie et de la fermeté pour replacer l’intérêt général au-dessus des égoïsmes.
Le FNDR, vigie et bouclier
Le Front National Dimbali sa Rew (FNDR) s’engage à être la vigie et le bouclier de cette gouvernance. Car en choisissant Diomaye, le peuple a validé Sonko. Leur double légitimité leur confère une mission historique. Mais cette mission n’est pas la leur seule : c’est celle du peuple sénégalais tout entier.
Un arbre planté ne donne pas de fruits dès le lendemain. Il faut l’arroser, le protéger, le cultiver. C’est exactement ce que demande la souveraineté : patience, sacrifices et accompagnement.
Conclusion
Nous avons tourné la page d’un régime marqué par la soumission et la prédation. Nous avons choisi une gouvernance souverainiste, décomplexée, proche du peuple. Mais ce choix n’aura de valeur que si nous restons unis, vigilants et patients.
Le FNDR le réaffirme : refusons l’amnésie, refusons les manipulations, refusons les retours en arrière. Le Sénégal doit écrire sa propre histoire, et cette fois-ci à l’encre indélébile de la souveraineté.
Mouhamed Diop
Vice Président FNDR