Ce jeudi, la Cour suprême a définitivement rejeté le recours de Barthélémy Dias, mettant un terme à ses espoirs de retrouver son siège de maire de Dakar. L’ancien édile, révoqué en décembre 2024 suite à une condamnation définitive dans l’affaire Ndiaga Diouf, avait saisi la haute juridiction pour excès de pouvoir, contestant la légalité de l’arrêté préfectoral qui l’avait démis de ses fonctions.
L’avis de l’avocat général, qui avait requis le rejet pur et simple de la requête au motif que la procédure administrative était légale, a été suivi par la Cour. Celle-ci a ainsi confirmé la légitimité de son éviction, estimant que l’arrêté préfectoral entrait dans le cadre des dispositions légales.
Cette décision irrévocable consolide la position d’Abass Fall, élu maire en août 2025, qui dirigera désormais la capitale sénégalaise jusqu’à la fin du mandat municipal en 2027.
L’issue de cette bataille judiciaire clôt plusieurs mois d’incertitude politique et porte un coup dur aux ambitions de Barthélémy Dias. Ce dernier invoquait l’article 135 du Code général des collectivités locales, selon lequel seule une décision présidentielle pouvait, selon lui, mettre fin à son mandat — un argument qui n’a pas convaincu la Cour.