Chers compatriotes, le rapport budgétaire du 2nd trimestre est sorti et comme à notre habitude, nous vous livrons notre analyse avec toujours à la fin quelques recommandations car ce gouvernement en a vraiment besoin.
Notre analyse :
– Des ambitions budgétaires, mais une exécution en panne : À mi-parcours, seulement 47,7% des recettes collectées… Quand va-t-on passer des intentions aux actes ?
– Recettes non fiscales — mirage pétrolier : Avec un « boom » des hydrocarbures, ne pas dépasser 41,2% de recouvrement relève de l’échec retentissant.
– Dons internationaux : la confiance ne s’achète pas, elle se mérite. 8% réalisés, Dakar rame pendant que ses partenaires lèvent les yeux au ciel.
– Dépenses d’investissement : les promesses n’engagent que ceux qui y croient ! 70% du budget capital en attente, c’est l’immobilisme version grand angle.
-Transferts sociaux et subventions : de la politique des rustines. Que les milliards finissent là où on les attend, pas dans les tuyaux percés !
– Déficit budgétaire sous contrôle… ou paralysie de l’action publique ? Gérer, c’est arbitrer, pas invoquer l’attentisme comme stratégie.
– Gestion des organismes publics : quand la bureaucratie devient un cancer. Place à l’efficacité, loin du gaspillage et de la dette abyssale.
Nos conseils d’orientation :
– Priorisez l’efficacité de la collecte des recettes, notamment non fiscales (pétrole/gaz, télécoms) : il est temps que l’État encaisse enfin le fruit de ses ressources.
– Réaménagez en urgence le pilotage des dons et subventions : au lieu de supplier (Turquie, Chine….la France en téléchargement), inspirez confiance par une gouvernance crédible et des projets structurés.
– Accélérez le déblocage et l’utilisation des crédits d’investissement, sous peine de voir la croissance réelle piétiner les plans sur papier.
– Rationalisez la dépense publique et ciblez les transferts sociaux : arrêtez d’engraisser les passoires et favorisez les résultats mesurables.
– Lancez une opération « choc de simplification » pour les organismes publics : performance, audit, et sanctions, sinon fermeture.
– Enfin, assumez une communication de vérité : le pays n’attend plus de promesses, il attend des résultats concrets.
« Gouverner, ce n’est pas Twitter des annonces, c’est délivrer ! »
En conclusion, ces orientations ciblent la refonte de la gestion publique, l’accélération des investissements et une communication enfin tournée vers les réalisations concrètes, et non vers la poudre aux yeux.
A la demande de certains peuples africains amis et frères nous vous livrons une version anglaise pour une meilleure compréhension disponible sur notre page Facebook.
Dr Mouhamed Ben Diop
Parti Pass-Pass