Les femmes sénégalaises de tout le temps, se sont merveilleusement distinguées dans le sport. Que ce soit dans l’athlétisme, le basket ball, le judo et les disciplines assimilées, elles se sont fait des noms dans le pays et dans le continent. Je n’en citerais pas de peur d’en oublier mais pour la circonstance, je fais focus sur l’entraîneure Nancy Cissé qui est souvent sur le banc du SIBAC. Le basket-ball, cette discipline qu’elle connaît parfaitement pour l’avoir pratiquée dès son jeune âge, est toute sa vie.
Elle a été initiée par feu Bonaventure Carvalho, cet homme merveilleux qui a été à la base de tous les succès remportés par les lionnes qui, de son temps, avaient dominé sur le plan continental, le basket féminin. Nancy a laissé de merveilleux souvenirs à la Jeanne d’arc, au foyer de Bopp et au duc toujours encouragée par sa famille et toujours par Bona qui voyait en elle une future grande entraîneure. Ceux qui ont l’habitude de suivre les commentaires et analyses des matches de basket sur les plateaux de la RTS, peuvent attester de sa connaissance approfondie de cette discipline sportive.
Ses analyses et commentaires sont d’une justesse et d’une référence absolument pénétrantes que rarement elle se trompe dans ses conclusions. C’est une femme qui mérite d’être encouragée et soutenue dans ce métier prétendument réservé seulement aux hommes seul. La preuve de cette assertion nous est royalement fournie par l’entraîneur du Nigeria dont les succès à la tête de l’équipe nationale de basket se passent de commentaires. Nancy Cissé avec des moyens dérisoires, se bat autant qu’elle le peut avec son club le SIBAC. Félicitations à la RTS qui l’a découverte et qui fait qu’elle éclore dans les grandes circonstances.
Doyen Majib Sène