Notre onze national, poussé par un peuple debout et solidaire, nous a envoyés au firmament d’un plaisir indescriptible.
Le score est sans appel : 4 à 0 face à nos frères mauritaniens.
Toutes les forces du monde unies en une seule ne pouvaient arrêter cette belle et sublime équipe sénégalaise.
Elle était armée de courage, de lucidité, de concertation, d’une approche tactique et stratégique remarquable, et d’une intelligence collective impressionnante.
J’ai vu une équipe qui a le droit de nous faire rêver. Et le rêve assorti de doute est l’antichambre d’un progrès durable et continu.
Cette équipe sénégalaise, avec son attaque composée d’éléments de standard hors pair, pourrait difficilement être domptée par une défense.
Oui, employons une expression dans le vent : elle n’est pas maîtrisable.
Elle possède aussi une défense solide, qui a fait sa propre publicité eu égard à notre invincibilité en 25 matchs.
Son gardien, souvent inspiré de manière géniale, demeure une assurance tranquille pour toute l’équipe.
Son milieu de terrain réunit des joueurs capables d’être à la fois une forteresse et des techniciens en mesure de créer une supériorité numérique.
Le resserrement des lignes est bon, la cohésion évidente.
Toutefois, continuons à travailler, à y croire, à considérer chaque match comme une finale et surtout à veiller à notre fraîcheur et à notre concentration, en bonifiant chaque discipline individuelle et collective.
Un match de football se joue jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre, et non avant.
Il faut être dans une dynamique de gestion durable du risque : chaque résultat doit être analysé pour en tirer des leçons à incorporer dans la stratégie de demain.
À l’évidence, à la CAN, tout entraîneur sérieux et réfléchi retiendra que le Sénégal est une équipe susceptible de faire mal.
Par conséquent, rien ne sera donné, chaque match sera difficile.
Ayons une pression saine pour espérer être sur le toit de l’Afrique.
Soyons tous exigeants, mais solidaires et mesurés.
Le football est une équation à plusieurs variables, paramètres et constantes.
Prions pour qu’au Maroc et à la Coupe du Monde, les dieux du football indiquent la victoire pour notre cher pays.
Il s’agit du pays de l’immortel Sadio Mané, dont le nom est déjà inscrit dans les plus belles pages de notre football.
Un lion reste un lion, et ne perd jamais sa férocité. Bravo Sadio !
Sportivement et patriotiquement,
Dr Papa Abdoulaye Seck