J’ai connu Oumar Gningue à ses débuts à Walfadjri réputé être à l’époque, un passage obligé pour tous les journalistes. Il impressionnait par sa rigueur dans le travail, son entrain et son allégresse, sa courtoisie proverbiale et son amour constant pour le travail. Son mentor Sidy lamine Niass l’adorait beaucoup pour sa grande capacité de résilience et pour son désir de toujours aller de l’avant dans le travail si exigeant de journaliste évoluant dans un médium aussi exigeant que la télévision. Il présageait déjà d’un avenir merveilleux dans ce métier, le plus durablement moderne et le plus efficace aussi.
Son émission « Point de vue » le révélait chaque jour au public sénégalais heureux de découvrir son immense talent dans le reportage et la production d’émissions à connotation politique et culturelle. Le jour où il a annoncé son départ de Walfadjri pour la télévision publique, cela ne surprenait que les néophytes car il migrait dans un secteur plus à même d’éclore ses talents naissants. D’année en année, Oumar démontra tout ce dont il est capable prenant appui sur son intelligence avérée, sur sa discipline tout à fait admirable, son incandescence intellectuelle et pour sa volonté affirmée d’aller chaque jour de l’avant. Le voilà maintenant détaché dans les services de communication de la présidence de la République et là aussi, son allant et son alacrité, son sérieux et sa compétence professionnelle sont les adjuvants de sa réussite. Souvent appelé à couvrir les activités du chef de l’état, il s’acquitte de ces tâches avec une touche professionnelle rarement égalée.
Imbu des belles valeurs de son terroir d’appartenance, il chemine avec elles partout où il est sans flagornerie aucune et sans candeur naïve. Il fait partie de la génération des journalistes talentueux qui ont séduit tout un monde grâce à leur comportement chevaleresque et à leur prestance coutumière. Ils font honneur au journalisme sénégalais qui peut se vanter d’avoir toujours eu des serviteurs de haut lignage. C’est ce que l’histoire retient d’eux à l’image des bâtisseurs d’empires, exempts de tous reproches.
Oumar Gningue pour ceux qui le connaissent, étonne par son humilité, son sens de la mesure et son humanisme de bon aloi. C’est un exemple à imiter et un modèle à copier dans ce domaine si délicat qui refuse le tâtonnement et le jugement hâtif. Je lui souhaite une bonne fin de carrière toute auréolée de gloire et une longue vie sans cesse de demain in Shaa Allah.
Doyen Majib Sène
