Sa voix de rossignol rappelle à bien des égards, celle du toucan tellement elle est limpide et pénétrante, douce et violente comme la vie. Native d’une famille où tout le monde est à la fois poète, chanteur et musicien, elle s’est révélée très jeune, à l’attention de sa tutrice Hadja Mata Sy Diallo ancienne ministre de la République sous le magistère du Président Abdou Diouf. Encadrée et encouragée par elle, elle finit par s’imposer dans la chanson populaire surtout celle dite « Ngoyane » qui a produit des artistes talentueux qui continuent de régner dans l’univers de la musique sénégalaise. Ce qui impressionne chez Ndèye Diouf Fallou, c’est la parfaite maîtrise de sa voix dont les sonorités à la fois une et multiples, insinuent dans les veines fragiles, une douceur innommable.
Très coquette sur scène en raison de son accoutrement simple et subtile, elle déroule un répertoire riche et vivant, sublime comme un coucher de soleil sur la mer. Elle a la capacité d’envouter son auditoire avec sa voix nasillarde qui provoque une sensation de bonheur ineffable. Elle fait partie des meilleures chanteuses sénégalaises sinon la meilleure du moment. Rien ne contredit cette assertion en raison de la fulgurance de sa belle carrière qui fait qu’elle est adoptée définitivement par les mélomanes disséminés dans les quatre coins du monde.
Le Saloum a la réputation d’être le lieu de convergence de grands érudits de l’Islam et aussi de grands artistes toutes disciplines confondues. Avec un tel héritage, Ndèye Diouf Fallou s’en inspire pour éclore comme les fleurs du printemps.
Nous lui souhaitons une carrière aussi longue que possible avec des succès chaque jour retentissants, une bonne santé et une longue vie parsemée de bonheur.
Majib Sène