« Bon sang ne saurait mentir », a dit le poète. Moustapha Ndieck Sarré appartient à une famille valeureuse qui a fait de l’honneur et de la dignité, son cheval de bataille. Son père Abdoulaye Sarré, ancien inspecteur principal de classe exceptionnelle des impôts et domaines, avait un cœur suffisamment large pour accueillir dans la pure tradition sénégalaise, tous ceux issus de ses flancs. Intelligent, serviable, imbu des valeurs de la solidarité et du partage, il a donné à sa fratrie une exceptionnelle éducation appréciée de partout. Mamadou Sarré grand entrepreneur, feue Nguissaly professeur titulaire des universités, Amy sans doute la plus douée et Moustapha célèbre rhétoricien et dialecticien redoutable, sont les dignes héritiers de cet homme charismatique. Moustapha a fait de brillantes études à l’université cheikh Anta Diop de Dakar avant d’entrer en politique dans la formation pastefienne.
Son allant et son alacrité, son éloquence affinée, son courage, sa loyauté et sa fidélité à ses principes de vie, sont les adjuvants de sa conduite de tous les jours. Son incandescence intellectuelle, sa grande capacité de résilience et son sens de la mesure, l’ont aidé à se hisser au prestigieux poste de directeur de la formation de son parti. Ni impétueux encore moins isolationniste, il mène avec compétence et fidélité, ses responsabilités politiques telles que voulues et définies par la direction de son parti. Ce n’est donc point hasard, s’il a été nommé ministre de la formation professionnelle et porte-parole du gouvernement. Il remplit ses fonctions dans la tradition des hommes d’état qui ont semé sur les terres de leur chemin, les fleurs de l’avenir.
Il fait partie de cette brillante jeunesse sur les épaules desquelles repose tout l’espoir d’une nation qui s’enrichit chaque jour de l’immense expérience des anciens. Une nation se construit avec l’apport de ses filles et fils pour faire du pays un carrefour éternel d’échanges et de rencontres, et une terre de germination des plus belles fraternités.
Doyen Majib Sène
