Le landerneau journalistique africain, regorge de sommités intellectuelles très respectées dans le monde entier. Leur esprit méthodique, leur allant et leur alacrité ainsi que leurs grandes capacités de résilience, en font presque des démiurges. Parmi ces références de grande envergure, on peut nommer Ismaël Aïdara Chérif, fondateur du prestigieux bimestriel confidentiel Afrique respecté et apprécié dans l’espace francophone. Sans compter la qualité de son impression, il distille des informations de première main sur les régimes politiques, les hommes qui les animent et les politiques socio-économiques qui prolifèrent ça et là.
À chaque numéro paru, l’on est enchanté par la consistance des informations et des analyses qu’on ne trouve nulle part ailleurs que dans ce magazine. Nous devons cela à son créateur dont le souci majeur est, toujours, fournir à ses lecteurs, des informations justes er vraies qui ravissent l’imagination et aiguisent la sensibilité. Son brillant cursus scolaire et universitaire, son incandescence spirituelle et son sens de la concision, en font un redoutable dialecticien, un journaliste chevronné, en somme un homme de l’art. Ni grandiloquent encore moins isolationniste, il chemine droit mais son cœur bat toujours à gauche, fatalement comme un lit d’espérance.
Il réunit en lui toutes les qualités d’un journaliste aguerri respectueux des principes de l’éthique et de la déontologie, toutes choses qui font souvent défaut chez bon nombre de confrères qui préfèrent naviguer dans les méandres du sensationnel. Homme méticuleux, solidaire et prévenant, sensible et généreux, ses nombreuses qualités humaines se déploient sous les yeux comme étendard au vent.
C’est un plaisir pour moi, de saluer sa souveraine personnalité qui fait qu’il est capable de juguler les avatars de l’émotion et d’articuler les raisons du cœur avec celles de l’esprit pour consolider ses rêves d’avenir. La particularité de chérif, c’est de savoir toujours surgir de l’ombre pour détruire l’étau grâce à son charisme et sa force synergique. Dans le travail bien fait, il se montre comme un homme de rectitude, très sûr de lui, sans aucun nœud de fragilité.
Son parcours, sa grande expérience, ses résultats prometteurs, ses succès mais parfois aussi ses déceptions, nous autorisent à penser, qu’il n’a pas encore fini d’écrire son nom sur les tablettes de l’histoire du journalisme africain.
Cette histoire déjà si riche de gloire, est le témoignage vibrant d’une Afrique qui se révèle, toujours inspirée , dans un monde ruiné par ses excès et ses contradictions internes. Dès lors, il nous revient, l’impérieux devoir de soutenir la presse en tant que veilleuse et éveilleuse de conscience. Dans le cadre que voilà, confidentiel Afrique nous montre le chemin et, dans le même temps, nous indique la clé du cheminement. Vivement que nous ne nous perdions en cours de chemin vers les terres promises de l’émergence.
Doyen Majib Sène