Parmi les grands journalistes sénégalais, s’il y en a un qui surplombe tout le monde c’est, sans flagornerie aucune, Babacar Justin Ndiaye. Longtemps je me suis demandé, d’où proviennent ses multiples connaissances qu’il a l’art de dérouler avec une subtilité et une sérénité dignes des dieux d’Olympe. Son intelligence cognitive, féconde et fécondante fait que quand il parle, il ravit l’imagination et aiguise la sensibilité de ceux qui l’écoutent. Je n’ai jamais lu quelque part dans ses écrits, où l’homme déraille sans tenue et sans retenue ; il sait ce qu’il dit et le dit avec une aisance phénoménale, limpide comme les chutes du Niagara.
Sa culture est telle qu’il provoque sans dommages, les sujets les plus alambiqués, les dompte avec nuance et subtilité dont il a toutes les clés. Son esprit ouvert aux alizés des vents fécondants, explore toutes les réalités de notre monde contemporain avec ses convulsions, ses excès et ses contradictions. En vérité, Babacar Justin Ndiaye possède des dons rarement égalés qu’il sait utiliser sans démagogie mais avec pondération, avec justice et justesse. Il se positionne comme un être doté d’une incandescence intellectuelle remarquable qu’il sait mettre à la disposition de ses semblables. C’est avec un plaisir ineffable, que je lis ses articles et chroniques à partir desquels je comble mes insuffisances.
Babacar Justin Ndiaye est l’exemple vivant de ces grands intellectuels sénégalais qui vouent à leur pays un amour sans tâche et qui consacrent l’essentiel de leur vie pour son développement intégral. Nous avons en lui de quoi être fiers d’un compatriote de cette envergure qui nous oriente chaque jour, par sa pensée et par son action, vers tout ce qui peut embellir le visage de notre chère patrie.
Qu’il reçoive à partir de cette chronique, le témoignage fidèle de mon admiration et l’expression constante de mes pensées affectueuses.
Doyen Majib Sène