L’élection à la direction générale de l’UNESCO a livré son verdict : Khaled El-Enany, candidat égyptien, remporte une victoire écrasante face au Congolais Firmin Édouard Matoko.
Si la nouvelle déçoit légitimement Brazzaville, elle offre surtout un miroir à la diplomatie congolaise et, plus largement, à l’Afrique.
Une ambition juste mais insuffisamment soutenue?
La candidature congolaise incarnait une ambition forte : démontrer qu’un pays d’Afrique centrale pouvait prétendre à diriger une institution mondiale, par compétence et vision.
Firmin Édouard Matoko réunissait ces deux légitimités.
Pourtant, dans les arènes multilatérales, la bonne réputation et l’expérience ne suffisent pas.
Là où l’Égypte a construit un réseau solide, mobilisé des relais stratégiques et anticipé les alliances, le Congo semblait compter sur la sympathie et l’adhésion morale.
Les urnes ont montré que réseaux et coalitions priment sur la seule compétence.
Avec toute ma gratitude et ma reconnaissance.
Dr. Mohamed Diallo