Dakarmidi – Les quotidiens parus ce lundi 5 novembre 2018 traitent de plusieurs sujets dont le rappel à Dieu du khalife général de la communauté khadre, El Hadj Bou Mouhamed Kounta.
« Le bâtisseur tire sa révérence », titre Le Soleil, parlant également du défunt khalife comme d’un « intercesseur multidimensionnel », comme le souligne par le gouvernement.
El Hadj Bou Mouhamed Kounta « a grandi dans un environnement où l’apprentissage du Coran, l’éducation religieuse islamique et le travail de la terre ont toujours occupé une place centrale », écrit Le Soleil.
« Très respectueux de la hiérarchie, l’aîné des petits-fils du fondateur du village de Ndiassane a commencé à diriger la communauté khadrya du Sénégal à partir du 29 avril 2006, en remplacement du khalife El Hadj Mame Bou Mouhamed Kounta, le dernier fils du fondateur de Ndiassane », rappelle le journal.
« Né un dimanche, intronisé khalife un dimanche, rappelé à Dieu un dimanche », souligne Le Témoin Quotidien au sujet du défunt khalife, malade et retiré depuis « quelques temps » dans sa maison de Rufisque (ouest).
« Ndiassane perd son bâtisseur », affirme Le Quotidien, un point sur lequel revient également le quotidien EnQuête selon lequel le défunt khalife, intronisé à l’âge de 81 ans, « nourrissait l’ambition de donner un nouveau visage au village de Ndiassane ».
La Tribune annonce que Cheikh Bécaye Kounta a été « intronisé nouveau khalife ». D’autres journaux, dont WalfQuotidien, reviennent également sur la question de la succession d’El Hadj Mame Bou Mouhamed Kounta.
« On ne connait pas encore le successeur du défunt khalife général de Ndiassane, Mame Bouh Mouhamed Kounta (…). Des noms circulent au sein de la famille kountiyou, mais rien n’est encore officiellement annoncé », écrit WalfQuotidien.
Libération et L’As reviennent sur la tentative d’immolation d’un détenu du nom de Cheikh Tidiane Diop, finalement décédé. Il « n’a pas survécu à ses blessures », rapporte le premier journal.
« L’administration pénitentiaire et l’hôpital de Fann indexés », titre L’As, expliquant que Cheikh Tidiane Diop s’était immolé par le feu vendredi dernier, devant le palais de la République, avant de rendre l’âme dimanche des suites de ses blessures.
Son conseil, Me Assane Dioma Ndiaye, « fait remarquer que le défunt est entré à la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss (à Dakar) avec ses deux bras et en est ressorti avec un seul. Ne serait-ce que sur ce plan, l’Etat a une responsabilité sur le sort de cet émigré qui vivait en Italie », ajoute L’As.
Le Quotidien, sur un tout autre sujet, s’exclame à propos d’un braquage de « haut vol » perpétré dans le département de Bignona (sud), sur la route nationale numéro 4, où un individu a dépouillé samedi des passagers et pris « huit personnes en otage avant de les libérer ».
Un sujet qui emmène opportunément EnQuête à parler d’une « paix différée » en Casamance, la partie méridionale du Sénégal en proie à un conflit armé de plus de trente ans, avec un processus de paix « toujours remis en cause par des évènements inattendus ».
La rédaction