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Actualité au Sénégal

LE COMBAT ENTRE OUSMANE SONKO ET MACKY SALL CONTINUE, MÊME APRES LA PERTE DU POUVOIR PAR CE DERNIER QUI NE LÂCHE PAS PRISE. « MORTAL KOMBAT » AVAIT-ON DIT MAIS A QUAND LA FIN ?

PBy P4 novembre 2025Aucun commentaire8 Mins Read
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Le danger pour le PASTEF sera d’écarter Ousmane SONKO à cause des manigances et des calculs politiciens. Si le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a été élu c’est bien parce qu’Ousmane SONKO l’avait désigné comme le meilleur candidat. Dieu a fait d’Ousmane SONKO, un faiseur de président, de maires, de députés, de Directeurs Généraux. A la place de notre cher actuel Président de la République qui a énormément de mérites et est pétri de qualités, d’autres seraient passés si Ousmane SONKO les avait désignés, n’en déplaise à certains. Le slogan « SONKO est DIOMAYE, DIOMAYE est SONKO » en dit long car devenu un mot d’ordre pour tous les militants et sympathisants du PASTEF, en plus des multitudes de sénégalais fascinés par l’appréciation positive de ceux qui présentaient le « Projet ».
Le parrainage, en sa faveur, a été réalisé en un temps record, par les militants du PASTEF même si le Président Macky SALL et son régime avaient procédé à la dissolution du parti dirigé par Ousmane SONKO sans parvenir à saper le moral des troupes civiles de citoyens qui ne vivent qu’au rythme de ce leader incontesté de l’opposition par son charisme. L’objectif majeur de la plupart de ceux qui s’opposent, à ce jour, était et demeure, d’empêcher Ousmane SONKO d’accéder au pouvoir, hier, ensuite de gouverner, aujourd’hui, pour ne pas être, le moment venu, le sixième Président de la République du Sénégal si Dieu lui prête une longue vie adossée à une excellente santé.
Ils savaient, et ont beaucoup pris conscience aujourd’hui, qu’Ousmane SONKO était, pour demeurer plus encore, l’homme à écarter afin que cesse la reddition des comptes et que s’ouvrent grandes les portes des nominations dans un gouvernement qu’il ne dirigerait plus. Pour cela, des membres de la « coalition Diomaye Président » parle d’ouverture. Le verrou constitué par Ousmane SONKO, lui-même, doit sauter pour faciliter cette perspective. Certains vont secouer la terre sous laquelle ils étaient ensevelis pour tenter, à nouveau, de se positionner dans des bases politiques désertées depuis leur cuisante défaite, dès le premier tour, des dernières élections présidentielles. Pour cela, les alliances contre nature se dessinent, se dressent, les momies politiques se relèvent pour fissurer la cohésion du Pouvoir Exécutif réunissant le PR son PM. La bataille entre Ousmane SONKO et le Président Macky SALL continue même après le fait que ce dernier avait perdu, lamentablement, le pouvoir à la suite des élections qu’il avait lui-même organisées. Il s’agissait des premières élections, mais définitives, perdues car le Président Macky SALL avait toujours remporté les joutes électorales qu’il organisait.
Dans un gouvernement, les ministres doivent faire corps avec le Chef de celui-ci, c’est-à-dire le Premier Ministre qui, lui, rend compte strictement, au Président de la République. Ce n’est pas pour rien que la démission d’un Premier Ministre entraîne, forcément, celle de son gouvernement. Le Sénégal a besoin de stabilité pour s’engager dans la voie du développement. Malheureusement la solidarité négative entre perdants politiques, les ruses des épinglés par la Cour des Comptes pour s’éloigner ou se libérer des griffes de la Justice, les aigris pour diverses raisons ne donnent pas une bonne image de notre pays. Ceux qui ne veulent ni ne souhaitent, à aucun moment, la mise en accusation, devant la Haute Cour de Justice, certains ministres du régime passé, allant même jusqu’à parler de l’ancien Chef de l’Etat, doivent manœuvrer ferme pour bloquer la machine des pressantes exigences des militants du PASTEF.
Chercherait-on à empêcher le Sénégal de renouer avec les institutions financières internationales ou à semer le doute dans l’esprit des populations, des investisseurs ? Voudrait-on freiner ce que certains appellent la justice des vainqueurs au mépris du droit, de la loi ?
Le monde politique (opposants et gouvernants) devrait apprendre à respecter les calendriers électoraux, le pays ne saurait être en perpétuelle campagne électorale. Trop de palabres, de dérives, d’insanités, de faux débats dans cette diversité de la presse où il est de plus en plus pénible de savoir si le journaliste agit « es qualité » ou en tant que citoyen militant, sinon sympathisant d’un parti, d’une coalition. Le moment venu chacun aura le droit de tenter sa chance mais cela n’empêche pas le travail à la base dans le respect des lois ainsi que des règlements. Il serait malheureux pour notre pays que les calculs politiciens, les mobilisations de circonstances dans lesquelles un fourre-tout de revendications est proposé, dans l’unique but de rassembler le plus grand monde, s’installent durablement pour conditionner le vécu de la nation, la vie professionnelle tant publique que privée.
La justice qui avait retenu certaines grandes personnalités, des Directeurs Généraux du Parti Socialiste (Mbaye DIOUF, Khady DIAGNE, Aziz TALL après des audits contestés par eux), avait appliqué son glaive sur Karim WADE (6 ans d’emprisonnement, avait-on pu déterminer des liens irréfutables avec ce qui lui était reproché ? En tout cas pas à notre connaissance, en plus de la confiscation de certains biens qui lui étaient attribués d’une valeur de 27 millions d’euros. Il avait écopé d’une amende de 138 milliards de francs CFA) Khalifa SALL (5 ans, malgré la confirmation, par ses prédécesseurs, de cette pratique sur ces fonds gérés). Ensuite nous avons assisté à l’emprisonnement des milliers de jeunes militants du PASTEF et autres sympathisants, libérés progressivement jusqu’au vote de la loi d’amnistie.
La Justice doit, logiquement, continuer d’exercer, sereinement, son pouvoir, sans discrimination aucune, sans nul privilège par rapport au rang ou à la personnalité de la personne poursuivie. Vouloir tout arrêter, faire table rase des poursuites avérées ou pressenties, relèverait d’injustice vis-à-vis de tous ceux qui avaient fait l’objet de poursuites judiciaires, d’instructions, d’emprisonnements, de privations de droits civiques, de confiscations de biens, d’amendes… Pourtant cette reddition est une demande sociale, elle n’est pas celle du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE ou du Premier Ministre Ousmane SONKO. Ceux qui sont épinglés par des audits doivent rendre compte, être poursuivis, si nécessaire, être blanchis si tel était le cas, condamnés à une peine légale s’ils s’avéraient être coupables afin de pouvoir bénéficier d’une grâce présidentielle. Comme adorait le dire le Président Macky SALL à tous ceux qui sollicitaient sa clémence pour des détenus parce qu’il attendait que la Justice ait terminé son travail avant d’appliquer son pouvoir constitutionnel de pardon, de grâce. C’est le seul gage que ceux qui sont au pouvoir, aujourd’hui, ne feront pas comme certains de leurs prédécesseurs car des millions de temps des socialistes, le Sénégal est tombé à l’ère des milliards envolés avec l’accession au pouvoir des libéraux. Ne pas poursuivre c’est encourager les malversations.
Le pardon ne saurait venir qu’après la détermination et la reconnaissance d’une faute. Une condamnation ne peut provenir que d’une faute irréfutablement prouvée. Après, il faudra songer à la correction du code électoral pour permettre la participation de ceux qui ont été exclus par le présent. Par ailleurs, il est nécessaire de faire en sorte que le juge dans sa décision, de nos jours, puisse prononcer clairement la suspension ou non du droit d’être « électeur et éligible » pour nous éviter des interprétations vicieuses.
Le conflit supposé entre le PR et le PM est un rêve, un vœu, une stratégie émanant des prières tenaces des barons de l’ancien régime de Macky SALL qui ne veulent ni rendre compte ni assister à un succès de « ces jeunes » qui n’ont aucune expérience gouvernementale, diplomatique, politique. Son Excellence, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Président de la République, de transition ou pas selon les souhaits des uns et des autres, détient incontestablement le pouvoir constitutionnel jusqu’en 2029. L’avenir nous édifiera à la suite de la lutte implacable qui risque de se dresser dans le PASTEF si les ennemis (APR, BENNO BOKK YAKAAR) alliés aux adversaires de l’extérieur (incluant les autres partis politiques, les mouvements de petit ou grande envergure, certains pseudo membres de la société civile…) arrivaient à convaincre les éléments naïfs du parti au pouvoir d’agir contre Ousmane SONKO en pensant renforcer le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE. Non, la stratégie est d’éliminer la contradiction principale, le premier obstacle, qui est Ousmane SONKO pour ensuite s’éloigner de la mouvance présidentielle. En réalité, le but sera d’affaiblir ensuite le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, qui représentera la contradiction secondaire, c’est-à-dire la deuxième entrave à leurs desseins, qu’il faudra nécessairement écarter pour une autre alternance au détriment du PASTEF. A ce moment-là, celui qui aura été battu mais demeure toujours président de son parti, contrairement à ses prédécesseurs, Présidents Léopold Sédar SENGHOR, Abdou DIOUF, Abdoulaye WADE (beaucoup moins à l’écart au début) pourrait tenter un retour pour venir parachever un programme, résolument, perturbé par Ousmane SONKO qui incarne leur malédiction et leur chute aux enfers.

Amadou DIA
Consultant en Opérations Portuaires, Transports & Logistique

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