En prélude de la première édition de Laylatoul Katmiya, une nuit hautement spirituelle consacrée à la commémoration des enseignements et de l’œuvre de Cheikh Ahmad Tidianya Chérif ( RTA) la famille de Cheikh Thierno Assane Dème , Moukhadam de Elhadji Ibrahima Niasse Baye a organisé ce samedi 9 juillet 2025 un panel sous le thème : « La Zawiya, modèle de développement socio-économique pour la souveraineté alimentaire », a suscité des échanges d’une grande richesse intellectuelle et spirituelle.
« Ce panel a été pour nous de déclarer la révolution verte sous les drapeaux de la Tarikha Tidianya. Cependant nous avons organisé ce panel sous le thème : La Zawiya , modèle de développement socio-économique pour la souveraineté alimentaire », a expliqué Mamadou Niang un des fidèles talibés de Cheikh Thierno Assane Dème.
A Darou Miraya les enfants ne sont plus exposés aux dangers de la rue. Ils mangent mieux, restent dans ce centre. Toutes les activités que nous menons ici luttent contre de la mendicité qui reste un sujet sensible au Sénégal et ailleurs, des solutions locales, comme l’agriculture dans les daaras, montrent qu’un autre modèle est possible. Un modèle où la foi, l’éducation et le travail de la terre marchent ensemble vers un avenir plus digne pour ces jeunes apprenants.
« Nous attendons de l’État du Sénégal un accompagnement dans tous les sens à savoir : technique, financier et matériels. Vous savez les fidèles de la Zawiya sont partout au Sénégal. Alors nous voulons faire reproduire le modèle de Darou Miraya ; pour faire celà nous avons besoin de l’accès à la terre. Notre objectif principal est de former les jeunes en créant le capital humain. Nous espérons qu’avec ce modèle le pays pourra attendre l’autosuffisance alimentaire », a mentionné M. Niane.
Concernant de la production des poissons, le guide religieux a souligné que cette activité peut offrir des emplois dans les zones rurales, contribuant à l’économie locale, à la formation des jeunes mais également elle permet de nourrir une population croissante avec une source de protéines accessible .
D’après lui, le coût des matières premières pour l’alimentation piscicole n’est pas à la portée de tout le monde .Cependant le guide religieux appelle l’État à intervenir pour réduire ce fardeau économique.
Mame Aicha Diallo, correspondante à Kaolack