Dakarmidi – Près de 600 participants sont attendus au cinquième Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité qui s’ouvre lundi au Centre international de conférences de Diamniadio (CICAD), dans le département de Rufisque, a annoncé hier, jeudi 1er novembre 2018 Sidiki Kaba, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.
« Il n’y aura pas moins de 600 participants venant d’un peu partout à travers le monde », a notamment déclaré Me Kaba lors d’une interview accordée à des médias du service public.
La cinquième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique se tient lundi et mardi prochains au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio sur le thème des ‘’enjeux de stabilité et de développement durable’’.
« Ce forum n’est ni une conférence intergouvernementale ni une rencontre ou sommet de chefs d’Etat. Il s’agit tout simplement d’un évènement qui va regrouper à la fois des éléments institutionnels, des officiels et non officiels, des militaires, des enseignants des membres de la société civile, des universitaires et tous les secteurs représentatifs de la société », a précisé Sidiki Kaba.
Ces acteurs viendront à Dakar pour livrer leur réflexion devant nous permettre de nous prémunir des dangers et autres menaces sécuritaires pesant sur la stabilité de nos Etats, a-t-il fait valoir, en estimant que la sécurité était nécessaire à la construction des Etats sur des bases solides garantissant la prospérité des peuples africains.
Selon lui, la cinquième édition du Forum de Dakar constitue une étape importante dans son développement. Il a soutenu que cette rencontre internationale a acquis ses lettres de noblesse au point de faire partie désormais de l’agenda diplomatique international.
Le ministre sénégalais en veut pour preuve le déplacement dans la capitale sénégalaise de quelque 150 journalistes pour la couverture de cet évènement qui aura un retentissement national et international.
Selon l’Aps, Faisant la genèse dudit Forum, il a rappelé que son lancement a eu pour point de départ le sommet France- Afrique de 2014 lors duquel l’organisation d’une telle manifestation avait était décidée.
« Il s’agissait pour l’Union africaine, les Etats africains et leurs partenaires de faire une réflexion à la fois africaine et internationale sur les enjeux globaux qui concernent notre monde’’, a rappelé Sidiki Kaba.
« Ces enjeux ont trait aux défis sécuritaires du terrorisme, de l’extrémisme violent, des changements climatiques, de la cybercriminalité et des crimes transfrontaliers qui, aujourd’hui, constituent de véritables menaces pour la stabilité de nos Etats, exigeant de notre part une mobilisation permanente afin d’y faire face’’, a détaillé le ministre sénégalais des Affaires étrangères.
La rédaction