(RFI) – C’est l’affaire dans laquelle Nicolas Sarkozy risquait la plus lourde sanction. L’ex-président français a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs, mais a été relaxé des faits de corruption lors de son jugement jeudi 25 septembre. En avril dernier, à l’issue de trois mois d’audience, le parquet avait requis sept ans de prison ferme et 300 000 euros d’amende à l’encontre de l’ancien locataire de l’Élysée, soit la peine la plus lourde demandée par les magistrats financiers. Pour les 11 autres prévenus, un à six ans de prison avaient été requis.
Nicolas Sarkozy a été jugé coupable jeudi 25 septembre d’association de malfaiteurs, mais relaxé des faits de corruption qui lui étaient reprochés dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 par l’ex-dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi. La présidente du tribunal, Nathalie Gavarino, a expliqué qu’il était coupable d’association de malfaiteurs pour avoir « laissé ses proches collaborateurs (…) agir en vue d’obtenir des soutiens financiers » de la part du régime libyen.
L’ancien président français, 70 ans, a en revanche été relaxé des faits de corruption. La présidente du tribunal a expliqué que l’ancien chef d’État était coupable d’association de malfaiteurs pour avoir « laissé ses proches collaborateurs (…) agir en vue d’obtenir des soutiens financiers » de la part du pouvoir libyen.
Deux anciens proches collaborateurs de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant et Brice Hortefeux, ont été également reconnus coupables lors du procès. Le premier a été reconnu coupable de corruption passive et de faux, tandis que Brice Hortefeux a été jugé coupable d’association de malfaiteurs. La présidente Nathalie Gavarino doit désormais prononcer les peines.