« On peut tromper une partie du peuple tout le temps, on peut également tromper tout le peuple une partie du temps. Mais on ne peut tromper tout le peuple tout le temps » THIERRY MICHEL .
Depuis leur accession à la magistrature suprême sous le slogan de la rupture systémique, les autorités actuelles ont de la peine à traduire en acte leurs promesses de campagne et leur engagements électoraux.
Déjà dans l’opposition, Monsieur Ousmane SONKO Président du PASTEF avait trouvé les « SOLUTIONS » aux différents problèmes qui freinaient l’émergence économique du pays et qui étaient à la base de la souffrance des sénégalais.
Ensuite, quatre mille (4 000) cadres certainement de très haut niveau, ont conjugué toutes leurs différentes expériences et compétences pour mettre en place le « PROJET » qui devait être prêt à l’emploi. C’est ainsi qu’il avait promis de changer le Sénégal dès 2024, parce qu’il ne croyait pas à ce qui est appelé « la réalité du pouvoir. »
PASTEF a remporter les élections de manière historique avec une coïncidence remarquable. La victoire est acquise pendant le mois béni de ramadan.
Un vent de changement et d’espoir s’installe au Sénégal mais les autorités n’ont pas encore trouver la recette miracle.
D’abord ils nous ont vendu avec toute la communication politique et institutionnelle requise, L’AGENDA 2050 OU LE BAOBAB qui n’a pas encore donné ses fruits.
Ensuite hier, c’est au tour d’un plan de redressement économique JUBANTI KOOM, que toutes les autorités ont été mobilisées , invitant tous les citoyens à écouter attentivement dans l’espoir de voir leurs souffrance abrégée.
Malheureusement pour nous.
La recette proposée peut être résumer en trois (3) points :
– tout imposer ou tout taxer
– enlever les subventions
– faire un clin d’œil au FMI
En effet contrairement à ce qui se laisse croire, les deux (2) premiers points sont des exigences du FMI dans tous pays en difficulté économiques et financières pour ne pas dire budgétaires.
Pour faire comprendre aux bailleurs de fonds que le Sénégal est prêt à revoir sa pratique financière pour attirer les investisseurs.
C’est pourquoi goorgoorlou doit encore prendre son mal en patience. Il doit encore serrer la ceinture et faire un sacrifice supplémentaires pendant au moins deux ans et demi (2, 5 ans), selon les propos du Premier ministre, présentateur du plan.
Goorgoorlou, j’en suis sûr, va respecter sa part du plan de redressement. Qu’en sera-t-il des autorités ? Vont elles suspendre l’achat des 165 voitures à 50 000 000 millions l’unité ? Les caisses noires et autres avantages seront ils toujours maintenus dans un contexte de redressement ? Les salaires des Ministres des DG des ambassadeurs et autres ne doivent ils être revus pour asseoir un redressement harmonisé?
Tous les citoyens sont égaux devant la loi, mais aussi devant les charges publiques. Sous ce rapport j’estime humblement que nous devons tous nous partager équitablement les souffrances et les sacrifices pour un Sénégal debout. Les dirigeants doivent donner l’exemple avec un renoncement volontaire de certains de leurs avantages, pour une adhésion populaire. C’est ça le vrai patriotisme
VIVE LE SÉNÉGAL
VIVE LA RÉPUBLIQUE
MOUSTAPHA WADE
PRÉSIDENT DU MOUVEMENT ALLIANCE POUR DEMOCRATIE ET LE DEVELOPPEMENT (ADD)
Articles similaires
Add A Comment