Dakarmidi- Quand on a l’habitude de fêter la défaite, la victoire n’a plus d’enjeux sur le plan psychologique. la défaite est intériorisée et inhibe tout instinct de gagneur. Voilà comment on fabrique un peuple peu ambitieux, peu exigeant, fataliste et peu enclin au sursaut et à la révolte.
Un peuple autant pillé qui se contente d’une deuxième place, de cinq buts marqués malgré tout le potentiel qu’on a.
un peuple qui déborde de joie devant le palais d’un homme qui leur refuse leur liberté constitutionnelle… Syndrome de Stockholm ou domestication de EROS ?
Et à la fin de chaque campagne de coupe d’Afrique, c’est le même refrain : on n’a pas eu de chance, l’arbitre était contre nous, on nous a mystiquement combattus, …
Pourquoi nos joueurs perdent autant de balle? Pourquoi tant de maladresse devant les buts et dans l’exécution des coups francs? Pourquoi les équipe ont plus de facilité à entrer dans notre surface que nous dans la leur ? A quoi sert une possession sans efficacité en football ?
J’attends la réponse à ces questions pour comprendre nos désillusions chroniques en coupe d’Afrique.
En attendant mobilisons pour les questions vitales comme celles relatives à la démocratie et aux ressources naturelles.
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