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Actualité au Sénégal

COMMUNIQUÉ À LA PRESSE : Conférence de presse du coordinateur de la RÉPUBLIQUE DES VALEURS à Nioro, M Lamine DIOUF

PBy P22 décembre 2025Aucun commentaire9 Mins Read
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Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes de Nioro,
Chers militants, chers citoyens engagés,
Chers journalistes,
Nous vivons aujourd’hui un moment grave.
Un moment décisif.
Un moment où nous, du monde rural, sommes dans la détresse. Nous avons un accès limité aux services sociaux de base. Notre production arachidière ne peut être écoulée. Le gouvernement est plus enclin à des positionnements en vue des élections à venir qu’à sortir le pays de sa misère.
Un moment où notre pays se regarde dans le miroir de son histoire et s’interroge : où allons-nous, et surtout avec qui ?
Jamais, peut-être, la fracture entre les citoyens et leurs dirigeants n’a été aussi profonde. Jamais la défiance n’a été aussi palpable. Beaucoup de Sénégalais ont le sentiment d’avoir été trahis, oubliés, parfois même sacrifiés. La politique, jadis porteuse d’espoir et de promesses, est trop souvent devenue synonyme de renoncements, de compromissions, de calculs personnels et de trahisons silencieuses.
Mais l’histoire du Sénégal ne s’écrit pas uniquement avec des désillusions. Elle s’écrit aussi avec des hommes debout. Des hommes rares. Des hommes qui refusent de courber l’échine lorsque la pression devient insoutenable. Des hommes pour qui servir l’État n’est pas un privilège à consommer, mais un sacrifice à assumer.
Parmi ces hommes, une figure s’impose avec constance, force et courage : Thierno Alassane Sall.
Thierno Alassane Sall, que beaucoup appellent simplement TAS, n’est pas le fruit du hasard. Il est le produit de l’effort, de la rigueur, de la discipline et d’une foi profonde en la République. Son parcours n’est pas une simple succession de postes ; c’est une trajectoire de sens, guidée par une seule boussole : l’intérêt général.
Double ingénieur, économiste, auteur, ancien ministre, TAS incarne cette génération de Sénégalais qui a compris que le savoir n’a de valeur que lorsqu’il est mis au service du peuple. Chez lui, l’intelligence n’est jamais arrogante : elle est utile. La compétence n’est jamais décorative : elle est engagée.
Lauréat à deux reprises du prestigieux Concours général sénégalais, il s’impose très tôt comme un esprit d’exception. Mais ce qui frappe surtout, c’est que dès l’adolescence, il avait déjà compris une chose essentielle : le savoir sans courage ne change rien.
À seulement 17 ans, il prend la tête du mouvement contestataire des élèves de Thiès. À un âge où beaucoup hésitent encore à parler, lui avait déjà choisi de s’engager. De dire non. De se lever.
Il sort major de promotion à deux reprises dans des écoles internationales d’ingénieurs : d’abord comme ingénieur en télécommunications, puis comme ingénieur en aviation civile. Comme si l’excellence était chez lui une habitude, presque une exigence morale. Il complète ce parcours par un diplôme en économie à l’UCAD, conscient qu’on ne peut transformer un pays sans en comprendre les mécanismes profonds.
Mais Thierno Alassane Sall n’est pas seulement un homme d’action. Il est aussi un homme de pensée. Un homme de plume. Son ouvrage, Le Protocole de l’Élysée, a marqué les esprits. Babacar Abba Mbaye, du Parti socialiste, l’a recommandé avec humilité à tout cadre désireux de s’engager en politique. Le professeur de philosophie et secrétaire général du mouvement MODEL, Alassane Kitane, lui a consacré une série d’articles, saluant la rigueur scientifique ainsi que la qualité philosophique et littéraire de l’ouvrage.
Parce que TAS ne pense pas seulement la politique du moment. Il pense la politique du long terme, celle qui survit aux régimes et aux hommes.
Son intégrité et sa sincérité ont été reconnues par ceux-là mêmes qui ont exercé les plus hautes responsabilités de l’État. L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye écrit, dans son ouvrage Servir, et ces mots résonnent encore aujourd’hui, je cite :
« J’ai eu le net sentiment qu’il faisait de la politique par conviction… Quand je te vois, je regrette de ne pas m’être engagé en politique, car j’ai conscience qu’on peut faire de la politique dans notre pays sans vendre son âme. » Fin de citation.
De l’ASECNA au gouvernement, Thierno Alassane Sall a occupé des fonctions stratégiques, au Sénégal comme à l’international.
Directeur de l’Aviation civile, représentant de l’ASECNA au Sénégal puis aux Comores, il rejoint ensuite le cercle très fermé des 19 experts mondiaux de l’OACI, institution des Nations Unies chargée de la sécurité aérienne, où il est co-rédacteur de l’Annexe 19 de la Convention de Chicago, texte fondamental pour la sécurité de la navigation aérienne.
Il dirige ensuite l’ARTP, avant d’être appelé au gouvernement comme ministre des Infrastructures, puis ministre de l’Énergie.
Mais, mes chers compatriotes,
Ce qui distingue profondément Thierno Alassane Sall, ce ne sont ni ses diplômes, ni ses titres, ni ses fonctions.
Ce qui le distingue, c’est son courage politique. Ce courage rare qui consiste à dire non quand tout pousse à dire oui.
En 2007, alors simple cadre, sans carte politique, il s’oppose publiquement au projet de dépècement de la bande verte de l’aéroport de Dakar. Il était seul. Seul face à des intérêts puissants. Mais il a tenu bon. Et il a convaincu le Premier ministre de l’époque, Macky Sall, d’abandonner ce projet.
En 2012, nommé Directeur général de l’ARTP, il pose un acte inédit, presque révolutionnaire : il demande la réduction de son propre salaire, passant de 14 à 5 millions de FCFA. Il renonce à des avantages qui portaient son traitement global à près de 20 millions de FCFA, qu’il juge indécents dans un pays où trop de familles peinent encore à vivre dignement.
La même année, fidèle à sa conception de l’État, il transmet à la justice des dossiers lourds impliquant des réseaux de détournement.
En 2013, il refuse de signer le contrat de l’autoroute à péage avec Eiffage, parce qu’il le juge injuste pour l’État et pour les citoyens. Aujourd’hui encore, les Sénégalais paient près de 3 000 FCFA pour 70 kilomètres entre Dakar et Thiès, parfois davantage pour se rendre à Mbour. Une fois de plus, l’histoire lui a donné raison.
Entre 2016 et 2017, en tant que ministre de l’Énergie, il affronte l’un des secteurs les plus sensibles du pays. Il s’oppose à des contrats pétroliers et énergétiques opaques : Timis, BP-Kosmos, Fonroche, et même Total. Malgré les pressions, malgré l’isolement, il refuse de signer ce qu’il juge contraire à l’intérêt national. Il récupère également plusieurs permis : TRACE, African Petroleum, Oranto, Elenilto , pour non-respect des engagements contractuels.
Depuis 2022, ses deux mandats de député confirment que le parlementaire qu’il est n’a qu’une seule boussole : les intérêts stratégiques du Sénégal.
Sa proposition de loi visant à abroger la loi d’amnistie, à laquelle il s’était fermement opposé dès son adoption en 2024, ses plaintes sur les dossiers ONAS et ASER, la dénonciation des licenciements abusifs, la défense des étudiants, des enseignants et des femmes, ainsi que ses nombreuses questions écrites au gouvernement sur le coût de la vie, la souveraineté numérique et l’endettement tous azimuts, le distinguent clairement des faits divers et des postures politiciennes qui occupent trop souvent certains de ses collègues.
Je ne saurais terminer sans évoquer un dossier qui concerne directement nos territoires, notre exigence de transparence et notre attachement à l’État de droit : l’affaire de l’ASER.
Notre village de Keur Bidji a d’ailleurs été placé, bien malgré lui, au cœur de cette controverse nationale.
Le dossier ASER constitue aujourd’hui un révélateur particulièrement inquiétant des dérives institutionnelles en cours. Alors que la Section de recherches, agissant sur instruction du Pool judiciaire financier, mène des investigations sur ce dossier sensible, la Cour suprême a, de manière soudaine, décidé d’enrôler l’affaire pour statuer sur le fond, après plus d’une année d’inertie.
Cette situation interpelle. Elle interroge. Elle inquiète.
Car la Cour suprême avait été saisie d’un recours pour excès de pouvoir dès le 2 octobre 2024. Pourtant, entre novembre 2024 et février 2025, elle a rendu deux ordonnances contradictoires, séparées par la nomination d’un nouveau Premier président. Cette instabilité juridictionnelle affaiblit la lisibilité de la justice et jette un doute sérieux sur la sérénité du processus décisionnel.
Plus grave encore, alors qu’il s’agit manifestement d’un contentieux administratif relevant des chambres administratives, le dossier a été confié à la Deuxième chambre civile et commerciale, juridiquement incompétente pour connaître de ce type de recours. Le fait que le président de cette même chambre ait déjà rendu l’ordonnance controversée de rétractation du 21 février 2025 ne fait qu’accentuer le malaise.
Qu’un président de chambre civile statue en matière administrative constituait déjà une entorse grave aux règles de procédure. Persister dans cette voie relève désormais d’une atteinte manifeste à l’État de droit.
Dans le même temps, il est pour le moins troublant de voir le gouvernement s’employer à afficher une situation rassurante, allant jusqu’à envoyer une délégation gouvernementale en Espagne, alors même que le financement du projet est suspendu pour défaut de justification sur l’utilisation de 37 milliards de francs CFA.
La question est simple, directe et légitime : où sont passés ces 37 milliards ?
C’est une question à laquelle l’État du Sénégal devrait être le premier à exiger une réponse, bien avant toute institution bancaire étrangère. Parce que cet argent est public. Parce qu’il appartient aux Sénégalais. Parce qu’il devait servir à l’électrification rurale, au développement de nos territoires et à la dignité de nos villages.
Mes chers compatriotes de Nioro,
Thierno Alassane Sall incarne une autre idée de la politique.
Une politique de principes.
Une politique de vérité.
Une politique de responsabilité.
Il ne cherche ni à séduire, ni à flatter, ni à plaire. Il cherche à servir, à protéger l’intérêt général et à honorer les valeurs républicaines.
Aujourd’hui, le Sénégal est à un tournant décisif. Et dans ces moments-là, l’histoire ne pardonne pas l’indifférence. Le profil de Thierno Alassane Sall nous interpelle : celui d’un homme compétent, droit, constant, fidèle à ses convictions. Un profil rare. Un profil devenu indispensable.
À Nioro, comme partout au Sénégal, notre responsabilité est claire : soutenir ceux qui prouvent, par leurs actes, qu’un autre Sénégal est non seulement possible, mais nécessaire.
Je vous remercie

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