L’élection de madame Aminata Touré à la présidence de l’assemblée nationale du Sénégal, est le couronnement de son glorieux parcours politique depuis ses belles années scolaires et universitaires. Née en 1962 deux années après l’indépendance, elle s’est distinguée partout où elle est passée à l’internationale comme dans son propre pays. Garde des Sceaux ministre de la justice, Première Ministre, Envoyée Spéciale du Président de la République, Présidente du Conseil Économique Social et Environnemental et directrice de campagne de la Coalition Benno Bokk Yaakaar lors des élections législatives du 31 juillet 2022, tel est brièvement retracé son merveilleux parcours politique et administratif
Intelligente, courageuse, expérimentée et sachant assumer ses responsabilités, elle mérite d’occuper ce prestigieux fauteuil de l’assemblée nationale composée de plusieurs sensibilités politiques. Fidèle et loyale, elle se positionne parmi les grands défenseurs de la politique du Président Macky Sall. Cette nouvelle configuration de l’Assemblée Nationale avec ses différentes sensibilités, doit être dirigée par une personne à poigne de la trempe de Aminata Touré que rien ne peut ébranler. Par conséquent le choix porté sur elle emporte l’adhésion de bon nombre de sénégalais qui voient en elle toutes les qualités d’une extraordinaire égérie.
Imbue des valeurs cardinales de sa communauté d’appartenance, elle chemine droit mais son cœur bat toujours à gauche, fatalement comme un lit d’espérance. Ce qui est frappant chez elle, c’est son caractère de combattante aguerrie qui ne transige jamais sur les principes qui fondent la république. Son sens de l’écoute, sa facilité de compréhension des choses et des événements et son esprit hautement républicain, nous autorisent à croire qu’elle réussira sa mission. Si depuis longtemps je prends sa défense, c’est parce qu’elle porte les germes d’une exceptionnelle femme d’état en mesure de réussir toutes les missions qui lui sont confiées aujourd’hui comme demain.
Nommée première ministre en 2013, elle s’est présentée à l’Assemblée Nationale pour faire son discours de politique générale DPG. Pendant plusieurs tours d’horloge, elle a été soumise au feu roulant des questions des parlementaires qui ne l’avaient guère ménagée. Avec assurance et maîtrise parfaite de ses dossiers, elle décortiquait sans faille tous les détails de la politique définie par le chef de l’état. Une salve d’applaudissements nourris était ponctuée comme pour dire, Madame la Première Ministre vous avez le quitus de l’Assemblée Nationale.
Toutefois, il est à regretter que partout où elle est passée, on ne lui a jamais donné le temps de travailler et de mettre en exergue ses compétences. Ni au ministère de la justice, ni à la primature, ni au Conseil Économique Social et Environnemental. Mais chaque fois, elle est restée digne, sans humeurs changeantes, toujours recroquevillée dans ses fortes convictions et son ancrage dans les valeurs de l’Alliance Pour la République APR, dont elle est membre fondatrice. Le Sénégal pour mener sa barque à bon port, a besoin plus que jamais des acteurs politiques de l’envergure de Madame Aminata Touré qui n’a pas fini, par la grâce de Dieu, d’écrire son nom sur les tablettes de l’histoire.
Aminata Touré ne fait pas partie des politiciens hâbleurs et râleurs comme des voix dans le désert vox clamantis in deserto. C’est la raison pour laquelle, quand elle parle, on a envie de l’écouter tellement elle est convaincante, sûre d’elle, précise et concise. Elle a la carrure des femmes qui, en un moment de l’histoire, ont gouverné des pays considérés grande puissance. Je pense à mesdames Goldamer, Marguerite Thatcher, Liz Truss et tant d’autres qui sont entrées dans l’histoire grâce à leur remarquable posture dans la gouvernance des affaires du monde. Le Sénégal possède en elle un précieux atout pour réaliser ses ambitions dans sa quête d’émergence. Je lui souhaite plein succès dans ses nouvelles fonctions qui honorent la femme sénégalaise qui peut beaucoup apporter à la construction nationale. C’est mon intime conviction.
Majib Sène