Assister au Colloque international des 40 ans du CESAG m’a permis de saisir, avec un regard renouvelé, la profondeur d’une institution qui transforme son histoire en véritable levier de projection.
Au-delà de la commémoration, j’y ai perçu une lucidité stratégique et une capacité remarquable à articuler héritage et avenir sans la moindre complaisance.
Les échanges, denses et méthodiquement construits, reflètent une compréhension fine des enjeux actuels : mutation des compétences, nouvelles exigences de gouvernance, affirmation de leaderships africains plus structurants.
Ce qui m’a particulièrement marqué, c’est la qualité des interactions.
Le CESAG réunit des profils, des disciplines et des expériences variés autour d’une même ambition : produire du sens, éclairer les transformations en cours, donner de la profondeur à la réflexion collective.
On voit une institution qui ne se limite pas à transmettre, mais qui construit de véritables cadres intellectuels et ouvre des espaces d’influence solides.
Je souhaite également exprimer ma reconnaissance à Mahamadou Idi Ahiroua. Par sa rigueur, sa clarté et la finesse avec laquelle elle présente le CESAG, elle parvient à révéler la valeur réelle de l’institution.
Sa constance, sa manière d’expliquer sans forcer et surtout sa capacité à convaincre par la qualité de son engagement ont largement motivé ma présence au colloque.
Elle donne envie de s’y intéresser, de s’y impliquer, et elle le fait avec une force tranquille qui ne laisse personne indifférent.
Je repars avec le sentiment d’avoir participé à un moment pivot : une institution qui assume pleinement la densité de son histoire tout en traçant, avec méthode et assurance, les lignes de ses prochaines décennies.
Une dynamique maîtrisée, exigeante, et résolument orientée vers l’essentiel.
Mention spéciale à Monsieur Jean Claude Kassi Brou, Gouverneur de la banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest, à la Directrice générale de l’institut, Madame Rosaline Dado Worou Houndekon, au corps professoral et aux étudiants.
Avec toute ma gratitude et ma reconnaissance.
Dr. Mohamed Diallo

