Le Sénégal depuis les temps immémoriaux, a toujours enfanté des femmes de grande notoriété à l’image des célèbres femmes de Nder, de Ndieumbot Mbodj, de Aline Sithoé Diatta, de Yacine Boubou l’égérie du Cayor et tant d’autres qui ont marqué la fabuleuse histoire de ce pays. Pour ce qui est de notre époque, faisons un clin d’œil à hadja mata Sy Diallo, Arame Diène, Siga Sèye, Caroline Diop et Awa Marie Coll pour ne citer que celles – là qui ont apporté le meilleur d’elles même dans l’édification de notre société moderne. Sur les traces de celles-ci, chemine fièrement Ndèye Sally Diop Dieng, militante des premières heures de l’Alliance pour la République, parti politique fondé par le président Macky Sall. Elle appartient à une grande famille qui a porté sur les fonts baptismaux, la coordination religieuse des tijanes de Dakar dont le premier président est Elhadj Mbaye Diop Sally son propre père. Éduquée dans les plus belles traditions sénégalaises, elle fréquenta le lycée Kennedy d’où elle décrocha son baccalauréat série c. L’appétit venant en mangeant, elle s’inscrivit à l’école supérieure polytechnique de Dakar et, plus tard, à l’institut national des sciences appliquées de Toulouse. Bardée de prestigieux diplômes scientifiques, elle fut recrutée par la SENELEC où elle travailla pendant plus de trois décennies.
Son entrain, son allégresse et son incandescence spirituelle et intellectuelle, en ont fait une militante politique très distinguée dans les rangs de l’Alliance pour la République. Très aimée par les populations de son terroir d’appartenance, elle ne tarda pas à entrer dans le gouvernement en qualité de ministre de la femme de la famille et du genre. Généreuse et ouverte à tous les souffles de progrès, courageuse et persévérante, elle fait face à son destin avec la sérénité des dieux d’Olympe. Sa grande capacité de résilience, sa générosité de cœur et d’esprit et son tempérament en ont fait une femme toujours debout et jamais couchée, pour surmonter, dignement, les épreuves que lui impose la vie. S’efforcer d’être soi même, toute la question est là.
Salut grande dame.
Doyen Majib Sène