Ce, Samedi 24 mai 2025, est célébrée la journée de l’Afrique 2025 durant laquelle un dialogue politique multipartite Panafricain a été tenue dans un hotel de la place par les acteurs de la société civile Africains.
Placée sous le theme: » Justice Réparatrice pour les Africains réclamant la dignité et le renforcement de la responsabilité a vu la participation du conseiller à la présidence M. Ousseynou sy venu présidé la cérémonie, de M. Desiré Assogbavi de Open Society Fondations-Africa, de M. Eyole Monono et du représentant du conseil national de la jeunesse du Sénégal.
Cette journee fut une occasion pour la société civile Africaine de procéder à l’élaboration d’une position commune sur les réparations, fondée sur quatre piliers clés:
•La reconnaissance morale et historique de l’esclavage, du colonisation, de l’apartheid et du racisme systémique-et de la dette morale impayée envers les Africains et les personnes et les personnes d’ascendance Africaine.
•La réforme structurelles et la souveraineté économique, y compris une gouvernance mondiale, un commerce et des systèmes financiers plus équitables
•La restitution culturelle et la reaffirmation identitaire, avec le retour des artefacts spoliés et la reconnaissance de l’identité Africaine
•Le renouvellement des engagements nationaux en faveur de la bonne gouvernance et du développement, en renforçant la paix, la démocratie et la croissance inclusive.
Pour M. Desiré Assogbavi, de Open Society Fondations-Africa cette Journée de l’Afrique 2025, est une occasion de réflexion profonde et d’engagement renouvelé envers notre continent et sa diaspora. Le thème de cette année, « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine à travers les réparations », résonne comme un appel à l’action, une invitation à confronter les injustices du passé et à bâtir un avenir équitable.
» Le 25 mai 1963, l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) a été fondée, marquant un tournant dans la quête d’indépendance et d’unité du continent. Aujourd’hui, l’Union africaine (UA), héritière de l’OUA, poursuit cette mission en plaçant la justice réparatrice au cœur de son agenda pour 2025 .
Les cicatrices laissées par l’esclavage, la colonisation, l’apartheid et les discriminations systémiques sont encore visibles.
Ces injustices historiques ont engendré des inégalités persistantes, entravant le développement de nos nations et le bien-être de nos peuples.
La justice réparatrice ne se limite pas à des compensations financières ; elle implique la reconnaissance des torts subis, la restitution des biens culturels spoliés, et la mise en place de politiques visant à corriger les déséquilibres structurels.
Adopté en 2013, l’Agenda 2063 est une vision ambitieuse sur 50 ans pour une Afrique intégrée, prospère et pacifique. Ses sept aspirations évoquent une Afrique démocratique, portée par ses citoyens – en particulier les jeunes et les femmes –, libérée de la peur, de la maladie et du besoin, et jouant un rôle actif sur la scène mondiale.
Mais une décennie plus tard, beaucoup se demandent si ces aspirations sont toujours atteignables. Malgré l’énergie débordante de la jeunesse, le continent est confronté à d’importants défis structurels : pauvreté persistante, inégalités croissantes, régression démocratique, poids de la dette, et résurgence des coups d’État. Entre 2020 et 2023, sept chefs d’État africains ont été renversés par leurs propres armées – un signal inquiétant sur la fragilité institutionnelle.
L’UA à la croisée des chemins
La transformation de l’OUA en UA visait à passer d’une diplomatie centrée sur les États à une gouvernance centrée sur les citoyens. L’objectif était de bâtir une institution fondée sur des valeurs partagées : démocratie, droits humains, État de droit, bonne gouvernance. Pourtant, pour beaucoup d’Africains, l’écart entre les discours de l’UA et leur vécu quotidien reste béant.
Les jeunes, qui représentent plus de 60 % de la population, peinent toujours à participer à la prise de décision. La représentation des femmes progresse lentement. Et la mauvaise gouvernance continue de miner les espoirs de transformation.
L’injustice au cœur de l’abondance
Le paradoxe d’une Afrique riche mais pauvre reste l’un des constats les plus accablants. Le continent possède les plus grandes réserves mondiales de cobalt, de platine, d’or, de terres arables, de ressources forestières… Pourtant, 34 pays africains sur 54 sont encore classés parmi les pays les moins avancés », Nous livre M. Desiré Assogbavi de Open Society Fondations-Africa
Quant à M. Ousseynou Sy, Conseiller à la. Présidence de la république il voit cette journée pour une invitation à regarder l’histoire en face, à en y tirer des leçons et à bâtir un avenir plus juste et plus digne.
Il ne s’agit pas d’une crise de cœur isolée mais d’une exigence partagée porter par des générations qui n’ont jamais renoncé à leurs dignités.
Les blessures causées par ces pratiques ne sont pas confinées au passé, ils restent dans les inégalités actuelles, les désavantages systémiques, impactant nos économies, nos structures sociales, notre sentiment même d’identité ».
D’après M. Sy » Ce dialogue est un tribune pour affronter les réalités historiques. Il ne s’agit d’attribuer les tords mais de reconnaître les responsabilités, de guérir les traumatismes historiques de jeter les bases d’une véritable réconciliation pour un développement durable.
*Pour les recommandations historiques: reconnaître la vérité et instruire les générations futures sur cette question
*Les réparations économique qui nécessitent à aborder les disparités des gestes et le sous développement due aux exploitation historiques
*Réparations culturelle nous devons reprendre les antéfacts volés, restaurer des récits et célébrer notre riche héritage.
*Et enfin les réparations institutionnelles qui s’agira de réformer les systèmes qui perpétuent la justice historique et assurer un accès équitable aux opportunités ».
Ce qui a constitué des échanges entrent société civile, Autorités étatiques, étudiants et journalistes venus tous célébrer cette journée africaine du 24 mai fondée en 1963.