Dakarmidi – La naissance du Prophète Mouhammad (PSL), est une occasion pour plonger le Sénégal dans une ferveur religieuse exceptionnelle à tous points de vue. Les mosquées, les radios, les chaînes de télévision nous proposent des soirées magnifiques où l’on chante et commente les écrits des oulémas sur la meilleure des créatures. La chaîne DTV nous propose son émission intitulée « BURD » avec au commentaire l’éminent professeur Mame Ousmane Ndiaye. Sa connaissance du livre coranique est telle qu’on ne se laisse jamais de l’écouter. L’élégance de ses propos, sa technique de l’interprétation, sa simplicité et son art oratoire exercent sur le téléspectateur, une réelle fascination.
Si cela est possible, c’est parce qu’il a une éducation et une formation qui sont la pierre angulaire de toutes les connaissances. Quand il décrypte les versets du Coran et les hadith du Prophète Mouhammad (PSL), on sent qu’il est bien outillé rien que par la manière dont il les décortique. Il n’a rien de comparable avec ces marchands d’illusions qui squattent les chaînes de télévision rien que pour tenter d’asseoir une illusoire notoriété par orgueil et par vanité. J’en connais qui devraient faire nature morte devant cet illustre professeur qui, malgré ses vastes connaissances, fait preuve d’une humilité digne des hommes de Dieu. La religion est malheureusement polluée par ces troubadours religieux qui en constituent les plaies béantes, difficilement guérissables.
Avoir la maîtrise des versets coraniques et savoir les interpréter dans tous les sens, n’a rien à voir avec la connaissance des œuvres humaines qui sont loin d’être parfaites par conséquent perfectibles. Le Coran est autre chose parce qu’il est la parole de dieu, immuable et inaltérable. Le professeur Mame Ousmane Ndiaye m’a profondément séduit grâce à son savoir fécond, à son art pédagogique proche de la perfection et à ses profondes et sincères convictions. Tous les prêcheurs devraient invariablement s’inspirer de son exemple car, en vérité, il incarne tout ce qu’il y a de mieux dans le domaine si complexe de la prédication. Je lui souhaite une bonne continuation.
La clé du succès et de la réussite dépend du refus de vouloir vaille que vaille, s’obstiner à la recherche du « daradia » et le « m’as tu vu ». S’efforcer d’être soi-même en toute circonstance, toute la question est là. Le professeur Mame Ousmane Ndiaye en est tellement conscient qu’il ne cesse de s’abreuver à la source du savoir et de l’humilité.
Majib Sène
